Paris-Nice. Il ne s’agit pas d’un mouvement des Anonymous mais encore une fois d’une grossière erreur informatique. Trois mois après la faute qui avait conduit à la divulgation en avant-première du parcours du Tour de France sur le site officiel de l’épreuve, c’est le tracé de Paris-Nice qui est rendu accessible sur le même site. Pas en direct, mais les petits malins – et c’est à la portée d’un enfant – n’ont eu qu’à remplacer l’année dans la barre d’adresse pour avoir accès au tracé de la 70ème Course au Soleil, qui ne devait être rendu public que jeudi prochain. On entrera dans les détails à ce moment-là. En attendant, ce qui ressort du parcours découvert prématurément, c’est un prologue en ouverture, la traversée du Massif Central via Mende et sa Montée Jalabert, et le retour du spectaculaire contre-la-montre du col d’Eze, placé en conclusion.
Le parcours :
• 1ère étape (dimanche 4 mars) : Dampierre-en-Yvelines-Saint-Rémy-lès-Chevreuse (9,4 km CLM)
• 2ème étape (lundi 5 mars) : Mantes-la-Jolie-Orléans (185 km)
• 3ème étape (mardi 6 mars) : Vierzon-Le Lac de Vassivière (194 km)
• 4ème étape (mercredi 7 mars) : Brive-la-Gaillarde-Rodez (183 km)
• 5ème étape (jeudi 8 mars) : Onet-le-Château-Mende (178 km)
• 6ème étape (vendredi 9 mars) : Suze-la-Rousse-Sisteron (176,5 km)
• 7ème étape (samedi 10 mars) : Sisteron-Nice (220 km)
• 8ème étape (dimanche 11 mars) : Nice-Col d’Eze (9,6 km CLM)
Laurent Jalabert. En déplacement à Valkenburg mardi, le sélectionneur de l’équipe de France Laurent Jalabert a livré son avis sur le parcours du prochain Championnat du Monde. Sa particularité sera de proposer une longue partie en ligne de 106 kilomètres, pourvue de petites côtes, avant d’entrer sur le circuit de 16 kilomètres, qui présentera pour difficulté majeure la montée du Cauberg, située à 1,5 kilomètre de l’arrivée. Sur ces routes bien connues des coureurs qui disputent chaque année l’Amstel Gold Race, la route sera longue, usante et stressante, d’après le ressenti de Laurent Jalabert. Avant même un événement qui n’aura lieu que dans huit mois, deux coureurs ont la faveur des pronostics : Philippe Gilbert et Alejandro Valverde. Mais Laurent Jalabert estime qu’un regroupement pourrait fort bien intervenir entre le Cauberg et l’arrivée.
BMC Racing Team. Durant leur camp d’entraînement, les coureurs de BMC Racing Team ont passé une journée entière à simuler un contre-la-montre dans des conditions identiques à celles de la course. Les garçons sélectionnés ont été divisés en deux groupes, avec deux horaires de départ. Chacun a effectué un prologue de 2 kilomètres sur son vélo de chrono puis un contre-la-montre de 10 kilomètres. Ce test doit permettre aux coureurs d’intégrer les réflexes pour suivre un système efficient du réveil à la récupération, en passant par le petit-déjeuner, l’échauffement d’avant-course, la nutrition, la préparation de la course et bien sûr la course. « Il n’y avait pas la foule, nous n’avions pas de numéros, mais ça ressemblait vraiment à une course, a déclaré Steve Cummings. J’ai réussi à faire un vrai effort. Techniquement, peut-être que j’aurais pu changer certaines choses, mais c’est justement pour cela que nous réalisons ce test. »
Alberto Contador. La victoire hier d’Alberto Contador (Team Saxo Bank) au Mirador del Potrero, dans le cadre du Tour de San Luis, n’a pas surpris grand-monde. Elle a en tout cas démontré que l’Espagnol était déjà en pleine possession de ses moyens, six mois après sa dernière compétition au Tour de France… et une semaine avant le verdict du Tribunal Arbitral du Sport. Philippe Mauduit, le directeur sportif français d’Alberto Contador, raconte la course de son leader : « ça a été un jour parfait pour nous. Nous avons contrôlé chacune des actions de la course avant de lancer Alberto dans l’ascension finale. Il a été superbe. Naturellement, il n’a pas encore la condition qui lui serait nécessaire pour gagner le Tour de France mais il est toujours le meilleur. C’était grand de le voir gagner sa première course et nous allons défendre son maillot. »