Joaquim Rodriguez. Malmené par les chutes tant sur l’Amstel Gold Race dimanche dernier que sur la Flèche Wallonne mercredi, quand il a été entraîné au sol à 4 kilomètres de l’arrivée par une vague provoquée par Damiano Cunego (Lampre-Merida), l’Espagnol Joaquim Rodriguez (Team Katusha) sera bien au départ de Liège-Bastogne-Liège demain. « Je me sens mieux que ces derniers jours, a-t-il annoncé après avoir reconnu les 100 derniers kilomètres de la Doyenne hier. J’ai toujours mal à la poitrine après ma chute de l’Amstel mais la douleur est moins forte que mercredi. Ma chute à la Flèche est restée sans conséquence. J’étais presque à l’arrêt quand je suis tombé. Quant à mes ambitions pour Liège, je ne sais pas trop quoi penser. Je n’ai pas osé aller plein gaz en reco car j’avais toujours mal, mais je n’abdique pas. »
Tour des Asturies. Quelques heures seulement après avoir dévoilé leur parcours, les organisateurs du Tour des Asturies ont rappelé la presse pour lui faire savoir que l’épreuve n’aurait finalement pas lieu cette année… L’édition 2014 devait se tenir la semaine prochaine, entre le vendredi 2 et le dimanche 4 mai, sur trois étapes. Le Colombien Nairo Quintana (Movistar Team) avait même prévu d’y faire ses dernières armes avant de prendre la direction de l’Irlande pour le Grand Départ du Giro. Mais des problèmes économiques empêcheront finalement l’organisation de rassembler le peloton dans les Asturies la semaine prochaine. Il y a deux ans, la course espagnole avait déjà été réduite de cinq à trois étapes, puis de trois à deux étapes en 2013. L’épreuve, qui faisait autrefois partie des plus cotées du calendrier hispanique et se réjouissait de retrouver trois jours de course cette année, n’avait plus été interrompue depuis 1968.
Michael Rogers. Autorisé à reprendre la compétition après la levée de sa mise à pied par l’Union Cycliste Internationale, Michael Rogers (Tinkoff-Saxo) ne perdra pas de temps. Dès demain, il entamera sa saison en prenant le départ de… Liège-Bastogne-Liège. L’Australien, qui précise n’avoir pas cessé de s’entraîner cette année, tâchera d’apporter son soutien à Roman Kreuziger, le leader de sa formation sur la Doyenne des classiques. Michael Rogers n’a plus couru depuis la Japan Cup le 20 octobre dernier, une course qu’il avait accrochée à son palmarès avant qu’un contrôle positif au clenbutérol ne le rattrape. Le triple champion du monde du contre-la-montre, qui a toujours mis ce résultat positif sur le compte de l’ingestion d’une viande contaminée, a obtenu gain de cause en début de semaine par la fédération internationale.
Lance Armstrong. Interrogé par le magazine Outside sur la perte de ses sept victoires dans le Tour de France, un peu plus d’un an après ses aveux de dopage, Lance Armstrong se prétend toujours vainqueur des Tours 1999 à 2005. « Ce serait une erreur et un manque de respect envers notre sport que de laisser ces sept années sans vainqueur, estime-t-il. J’ai gagné ces sept Tours de France. Allez demander aux autres qui ont couru et souffert avec moi si j’ai gagné, je crois que je sais ce qu’ils répondraient. » Après le retrait de son nom au palmarès du Tour de France en octobre 2012, les dirigeants de la Grande Boucle avaient opté pour un palmarès vierge durant cette période.
Cadel Evans. Deux semaines avant le départ du Giro, dont il a fait l’objectif prioritaire de sa saison, Cadel Evans (BMC Racing Team) a pris ses marques en renouant avec une victoire dans une course par étapes, lauréat hier du Tour du Trentin. « Ça a été une super semaine de course, admet l’ancien vainqueur du Tour de France. Obtenir un bon résultat au Trentin est toujours prometteur en vue du Giro. Ça a été agréable de voir l’équipe fonctionner ainsi. Plus que tout cette victoire a été celle du collectif. Maintenant je sais que je vais avoir davantage d’adversaires au Giro, et chacun aura une meilleure condition encore qu’à ce moment précis de la saison. Mais il me reste encore du temps pour progresser également de mon côté et être encore plus compétitif. » Cadel Evans avait terminé 3ème du Tour d’Italie l’an passé.