John Degenkolb. Un peu plus de trois mois après l’accident de la circulation dont il a été victime en Espagne avec cinq de ses coéquipiers, John Degenkolb (Giant-Alpecin) s’apprête à faire son retour dans le peloton. Le sprinteur de Giant-Alpecin profitera du GP de Francfort, disputé ce dimanche 1er mai, pour effectuer sa rentrée tant attendue. « Je suis très heureux de pouvoir épingler un dossard à nouveau et de me présenter sur une ligne de départ, se réjouit le coureur allemand. C’est une course à domicile ce qui la rendra d’autant plus spéciale. Je n’y vais certainement pas pour la victoire. Le but et de retrouver les sensations d’une course en peloton. Il ne faut pas oublier ce que nous avons traversé au cours des derniers mois pour tout mettre en perspective. » Depuis l’incident de janvier dernier, John Degenkolb devait soigner une grave blessure à l’index.
Michael Rogers. Les problèmes cardiaques qui avaient déjà obligé Michael Rogers (Tinkoff) à différer sa reprise en 2016 le poussent maintenant à mettre un terme à sa carrière avec effet immédiat. L’Australien devait prendre sa retraite à la fin de la saison, mais il ne pourra pas disputer son treizième Tour de France et sa cinquième olympiade en raison de ce problème d’arythmie cardiaque. Le risque encouru était trop grand (Michael Rogers souffrant également d’une maladie congénitale au cœur, détectée en 2001) et la dernière épreuve du capitaine de route de l’équipe Tinkoff restera le Tour de Dubaï. Au cours de sa carrière professionnelle débutée en 2001, Michael Rogers s’est construit un joli palmarès comprenant trois titres mondiaux consécutifs sur le contre-la-montre (2003, 2004, 2005), deux étapes du Giro (2014), une étape du Tour de France (2014) et de multiples classements généraux sur des courses d’une semaine comme le Tour de Bavière (2012), le Tour de Californie (2010), le Tour de Belgique (2003) ou le Tour d’Allemagne (2003).
Bardiani-CSF. Première formation à lever le voile sur la composition de son effectif pour le Tour d’Italie, l’équipe Bardiani-CSF alignera un joli mélange d’expérience et de jeunesse. Les neuf coureurs retenus devront répondre à l’objectif clairement affiché : remporter une étape comme l’équipe le réussit systématiquement depuis 2012. L’expérimenté Stefano Pirazzi, vainqueur d’étape en 2014 et meilleur grimpeur en 2013, Manuel Bongiorno et Giulio Ciccone, sont attendus sur les étapes de montagne. Nicola Boem, lauréat d’une étape à Forli l’an dernier, Simone Andreetta, Mirco Maestri et Paolo Simion pourront jouer leur carte dans les échappées. Bardiani-CSF aura également deux atouts à faire valoir en cas de sprint : Nicola Ruffoni sur les arrivées massives et Sonny Colbrelli au terme des étapes plus vallonnées.
L’effectif de Bardiani-CSF pour le Tour d’Italie :
• Simone Andreetta (ITA)
• Giulio Ciccone (ITA)
• Nicola Boem (ITA)
• Manuel Bongiorno (ITA)
• Sonny Colbrelli (ITA)
• Mirco Maestri (ITA)
• Stefano Pirazzi (ITA)
• Nicola Ruffoni (ITA)
• Paolo Simion (ITA)
Dylan Teuns. Auteur de prestations solides pour sa deuxième campagne de classiques, 18ème de l’Amstel Gold Race, 17ème de Liège-Bastogne-Liège, Dylan Teuns obtient naturellement la confiance des dirigeants de l’équipe BMC Racing Team. La formation américaine a logiquement prolongé le contrat du jeune Louvaniste de 24 ans au-delà de la saison 2016. Fidèle à ses habitudes, le groupe sportif n’a livré aucune indication sur les détails et la durée de ce nouveau contrat. « Depuis qu’il est passé de l’équipe BMC Development à l’équipe professionnelle à la fin de l’année 2014, il a prouvé à maintes reprises sa capacité à intégrer une équipe du WorldTour, dit simplement le patron de la formation américaine Jim Ochowicz. Il a affiché de très bons résultats, notamment sur les Ardennaises. Il a un bel avenir dans l’équipe BMC Racing Team. »