Samuel Sanchez. Toujours sans équipe à l’entame de la saison 2015, l’ancien champion olympique Samuel Sanchez restera finalement une année de plus dans l’équipe BMC Racing Team. Dans la même situation l’an passé, le Basque avait dû attendre début février pour s’engager avec la formation américaine à la suite de l’arrêt de l’équipe Euskaltel-Euskadi. A 36 ans, il s’est classé 6ème de la Vuelta en septembre. « L’équipe BMC Racing Team est mon équipe, affirme Samuel Sanchez. Je connais les coureurs et le staff. Je n’aime pas beaucoup les changements. En ce qui concerne ma condition, je ne suis peut-être pas prêt à courir tout de suite, mais j’ai bien travaillé chez moi pour rester actif. J’ai fait du VTT et quelques cyclo-cross. Mon niveau n’est pas très bon, mais il n’est pas mauvais non plus. »
Roman Kreuziger. Pour prouver son innocence, Roman Kreuziger (Tinkoff-Saxo) est prêt à tout. Même à passer au détecteur de mensonges ! Les appareils n’ont détecté aucune tromperie dans les propos du Tchèque qui s’est empressé de publier l’annonce sur le site internet dédié à la défense de son cas. « J’ai répondu à trois questions essentielles (sur l’utilisation de produits dopants, de transfusions sanguines et d’EPO NDLR), et pour toutes ces interrogations, le détecteur a confirmé que je disais bien la vérité », confirme le coureur de Tinkoff-Saxo. Depuis juin, Roman Kreuziger est accusé de dopage en raison d’anomalies dans son passeport biologique en 2011 et 2012. Depuis, son cas est entre les mains de la justice, mais le comité olympique tchèque se heurte à l’Union Cycliste Internationale dans ce dossier.
Rohan Dennis. Chez BMC Racing Team au Tour Down Under, on attendait Cadel Evans pour la dernière course de sa carrière avant son critérium, mais c’est finalement son jeune coéquipier Rohan Dennis qui s’est imposé comme le leader de l’équipe. L’Australien, maillot ocre depuis sa victoire d’étape à Paracombe, remporte l’épreuve pour deux petites secondes d’avance sur Richie Porte. « Remporter le Tour Down Under est un sentiment incroyable, affirme celui qui tentera de battre le record de l’Heure le 8 février prochain. Et le faire avec Cadel sur sa dernière course WorldTour m’a enlevé pas mal de pression. Mais je n’étais pas du tout sûr de moi dans cette dernière étape. Je devais m’assurer de garder Richie Porte à distance. Je devais me contenter de le suivre et d’éviter les cassures dans le final. »
Wouter Wippert. Candidate au WorldTour pour 2018, l’équipe Drapac a confirmé qu’elle avait le niveau de l’élite en plaçant Wouter Wippert sur la plus haute marche du podium de la dernière étape du Tour Down Under cette nuit. Le Néerlandais a profité de l’absence de certains cadors du sprint pour s’imposer à Adélaïde. « Nous l’avons fait, se réjouit le Néerlandais. L’équipe a couru toute la journée devant. Je savais qu’il fallait que j’attende un peu. Je l’ai compris vendredi. Sur les derniers coups de pédale, je me suis concentré sur mon effort. La chute a certes mis hors du coup quelques gars, mais nous sommes restés calmes. J’étais au milieu du peloton et Graeme Brown est venu me placer à la meilleure position. »
Lawson Craddock. Vendredi, une grave chute est venue perturber le final du Tour Down Under. Et pourtant, le plus touché de cette étape n’est pas à trouver dans ce gadin final. Lawson Craddock (Giant-Alpecin) est en fait tombé bien plus tôt dans la journée. Après 25 kilomètres, le jeune Américain a crevé en pleine descente et a lourdement chuté dans un ravin. Le bilan est lourd pour le Texan qui s’est fracturé le poignet, une côte et le sternum. « Lawson souffre beaucoup, signale son directeur sportif Andy Engels qui lui a rendu visite. Les docteurs ne peuvent pas dire combien de temps il restera à l’hôpital. » En une semaine il est tout de même parvenu à aider Marcel Kittel à remporter le People’s Choice Classic dimanche dernier et a épaulé Tom Dumoulin dans les étapes difficiles.