Vacansoleil-DCM. Le sprinteur français Romain Feillu, qui tourne autour d’un premier succès cette saison, découvrira le Tour d’Italie dans dix jours. L’aîné des Feillu fait en effet partie de la sélection des neuf de l’équipe Vacansoleil-DCM, qui se présentera au Giro avec Matteo Carrara, Thomas De Gendt, Stefan Denifl, Martijn Keizer, Sergey Lagutin, Gustav-Erik Larsson, Tomasz Marczynski et Mirko Selvaggi. Ce sera la seconde participation des Vacansoleil à la course rose. « Les coureurs que nous avons sélectionnés nous avaient fait part de leur désir de courir le Giro, ils ont donc tout particulièrement préparé cette échéance, a fait savoir Jean-Paul Van Poppel. Nous aurons une équipe équilibrée avec un sprinteur, des attaquants, des grimpeurs et des possibilités de places au classement général. » Gustav-Erik Larsson avait fini 14ème en 2008.
Lotto-Belisol. Ni Andre Greipel, ni Jurgen Van Den Broeck, ni Jelle Vanendert. L’équipe Lotto-Belisol qui participera au Tour d’Italie du 5 au 26 mai manquera un peu de saveur. Elle sera emmenée par un groupe de mercenaires dirigé par Gianni Meersman, vainqueur d’une étape de Paris-Nice en mars, et Bart De Clercq, lauréat d’une étape du Giro à Mercogliano la saison passée. Avec eux embarqueront dans l’aventure italienne le Danois Lars-Ytting Bak, à domicile sur les trois premières étapes de ce Tour d’Italie à l’accent danois, mais aussi Gaëtan Bille, Brian Bulgac, Francis De Greef, Adam Hansen, Olivier Kaisen et Dennis Vanendert. Un seul objectif pour le groupe sportif belge : prendre les bons coups et tâcher de rentrer au pays, fin mai, avec au moins une victoire d’étape. Un pari dans ses cordes.
GreenEdge. L’équipe australienne GreenEdge a présenté les neuf coureurs qui composeront son groupe pour ses débuts sur un Grand Tour dans dix jours au Tour d’Italie. « Nous avons commencé par identifier nos objectifs, explique le directeur sportif Matthew White. Nous serons ici seulement focalisés sur les victoires d’étapes. Nous n’avons personne pour jouer le classement général mais la plupart de nos coureurs ont le potentiel pour gagner une étape et Matt Goss sera notre leader pour les sprints. » Le groupe s’articulera en effet autour du sprinteur Matthew Goss, que rejoindront Fumiyuki Beppu, Jack Bobridge, Daryl Impey, Jens Keukeleire, Brett Lancaster, Christian Meier, Svein Tuft et Tomas Vaitkus. GreenEdge a aussi des vues sur le contre-la-montre par équipes, qui pourrait permettre à Goss de s’emparer du maillot rose.
Tour de Bretagne. La 46ème édition du Tour de Bretagne, qui s’élance aujourd’hui, sera organisée à cheval sur deux semaines, comme le seront la semaine prochaine les Quatre Jours de Dunkerque. La course profitera ainsi du pont du 1er mai pour permettre aux spectateurs de se rendre nombreux sur la majeure partie des étapes. Le parcours proposé se veut séduisant avec des étapes courtes mais intenses par leur relief. En point d’orgue, les coureurs auront à franchir trois fois le Mûr de Bretagne samedi. Une étape qui à elle seule, faute d’épreuve chronométrée, devrait permettre de marquer des différences avant la traversée du Finistère, la rude étape de Lannion et les pavés de Dinan. Les pros de Bretagne-Schuller, BigMat-Auber 93, La Pomme Marseille, Roubaix Lille Métropole et Véranda Rideau-U se mêleront aux meilleurs clubs amateurs français et aux équipes continentales comme Endura Racing, Rabobank et Itera-Katusha.
Le parcours :
• 1ère étape (mercredi 25 avril) : Vannes-Vannes (167,1 km)
• 2ème étape (jeudi 26 avril) : Vannes-Saint-Méen-le-Grand (157 km)
• 3ème étape (vendredi 27 avril) : Saint-Méen-le-Grand-Missillac (150,2 km)
• 4ème étape (samedi 28 avril) : Missillac-Mûr de Bretagne (154,8 km)
• 5ème étape (dimanche 29 avril) : Mûr de Bretagne-Douarnenez (164,2 km)
• 6ème étape (lundi 30 avril) : Douarnenez-Lannion (144,9 km)
• 7ème étape (mardi 1er mai) : Langonnet-Dinan (165,8 km)
Frédéric Guesdon. Trois semaines après avoir mis un terme à sa carrière dans le vélodrome de Roubaix, Frédéric Guesdon fêtera son jubilé samedi à Médréac (Ille-et-Vilaine). Entouré de ses amis du monde du cyclisme, il fera ses adieux à la compétition lors d’une journée festive autour du vélo. Après une randonnée cycliste de 40 kilomètres à laquelle participera le Breton, un critérium permettra à 16h30 aux amateurs de se confronter aux coureurs professionnels qui ont marqué la carrière de Frédéric Guesdon. Parmi eux, Sébastien Hinault, Matthieu Ladagnous, Sébastien Chavanel, Benoît Vaugrenard, Arnaud Gérard, Julien Simon, ses anciens coéquipiers Christophe Mengin et Jean-Cyril Robin. Marc Madiot, Yvon Madiot et Martial Gayant, trois de ses désormais anciens directeurs sportifs de la formation FDJ-BigMat, seront évidemment à ses côtés.
3 questions à… Rik Verbrugghe, directeur sportif de BMC Racing Team
Rik, quel bilan tirez-vous de la course des BMC sur Liège-Bastogne-Liège ?
On a vu que Philippe Gilbert a été un peu trop court dans la Roche aux Faucons, même s’il revient à un bon niveau. Dans l’ensemble, l’équipe a été présente et je pense que c’est, malgré tout, le plus important.
Philippe Gilbert a-t-il manqué de fraîcheur pour suivre Vincenzo Nibali ?
Oui. C’est sûr qu’il n’était pas dans la forme de l’année dernière. On le savait très bien. Il ne pouvait pas faire d’erreurs dans la course. Il devait courir très juste, mais la montée de la Roche est quand même très dure. Il faut être à 100 % pour pouvoir suivre les meilleurs. Ce sont les plus forts qui gagnent à Liège.
Que peut-on conclure des classiques de la BMC ?
Je pense qu’il a manqué une victoire que tout le monde attendait avec l’équipe que l’on a. Par contre, nous avons été présents dans chaque course. Nous sommes montés sur le podium plusieurs fois. Au final, ce n’est pas si mauvais que ça. Il manque juste une belle victoire. Elle va venir.
Propos recueillis par Pol Loncin à Liège le 22 avril 2012.