Gerald Ciolek. Vainqueur de Milan-San Remo à 26 ans, l’ancien champion du monde Espoirs Gerald Ciolek a décidé de renouveler sa confiance à la formation sud-africaine MTN-Qhubeka, qu’il avait rejoint pour un an en début d’année. Huit jours avant l’ouverture du marché des transferts, l’Allemand a étendu son contrat jusqu’en 2015. « J’ai toujours dit que je voulais rester dans cette équipe, a soutenu Gerald Ciolek. Bien sûr on fait toujours attention à ce qu’on nous propose ailleurs, mais je suis très heureux de poursuivre mon aventure avec cette équipe. Quand je l’ai rejointe l’hiver dernier j’ai découvert une grande équipe avec beaucoup de caractère et un très bon niveau. » L’équipe MTN-Qhubeka a pour projet d’évoluer l’an prochain avec l’espoir de participer à un premier Grand Tour. Elle est candidate au Giro comme au Tour de France.
Dopage. Faire du neuf avec du vieux, c’est le crédo d’une certaine presse papier qui espère booster ses ventes en chute libre en ressortant des affaires vieilles d’il y a quinze ans. Le journal Le Monde est ainsi fier d’annoncer ce matin que des coureurs du Tour de France 1998 étaient dopés ! Sans blague ? Précédant de quelques heures le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur l’efficacité de la lutte antidopage, le quotidien « révèle » que Marco Pantani et ses dauphins, Jan Ullrich et Bobby Julich, avaient recours au dopage en 1998. Il cite également les noms d’Erik Zabel, Laurent Jalabert, Jacky Durand et Laurent Desbiens. Bref, rien de nouveau sous le soleil quand tout le monde sait que cette génération-là, à quelques exceptions près, s’était laissée entraîner dans une voie sans issue. Quinze ans après, il serait temps pour certains de nos confrères de passer à autre chose. Les coureurs actuels ont déjà tourné cette page.
Jacky Durand. Cité parmi les coureurs convaincus de dopage en 1998, Jacky Durand a courageusement saisi sa plume sur le site d’Eurosport, dont il est le consultant. Pour assumer ses actes mais surtout réclamer que l’amalgame ne soit pas fait entre les cyclismes d’hier et d’aujourd’hui. « Personne n’est dupe. Tout le monde connaît les pratiques ancestrales en ce qui concerne l’EPO. A l’époque, nous, les coureurs, avions tiré la sonnette d’alarme afin que ces pratiques cessent. A la fin des années 90, c’était un jeu de massacre, le peloton était engagé dans une fuite en avant permanente. On ne savait plus comment en sortir. Mais la nouvelle génération ne doit pas payer nos conneries. Je ne veux pas qu’on discrédite un Pinot ou un Bardet sous prétexte que notre génération a fait des erreurs. Notre sport est bien plus propre. »
Dans la musette de… Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quick Step)
Tout au long du Tour de France, nous vous avons fait découvrir chacune des musettes proposées aux coureurs de la Grande Boucle. Avec des variations très intéressantes d’une équipe à l’autre. Il y avait vingt-et-une étapes, soit autant de musettes présentées, mais vingt-deux équipes au départ. Il nous restait donc à vous dévoiler le contenu du ravitaillement remis à Sylvain Chavanel et aux coureurs de l’équipe Omega Pharma-Quick Step. Outre les deux bidons (d’eau d’un côté, de boisson énergétique de l’autre, ce dernier étant marqué pour le différencier), un petit Coca est prescrit les jours de chaleur. Avec deux partenaires, PowerBar et Etixx, les coureurs d’Omega Pharma-Quick Step disposent de nombreux choix et voient donc leur musette changer au quotidien. Ici elle contient quatre barres, trois gels et des bonbons énergétiques.