Vincenzo Nibali. Avec quatre cas de dopage touchant de près ou de loin l’équipe Astana espacés de quelques semaines seulement, Vincenzo Nibali se devait de sortir de sa réserve. Le vainqueur du Tour de France s’est montré agacé de certains raccourcis le rapprochant des quatre coureurs contrôlés positifs auprès de la Gazzetta dello Sport. Et l’Italien n’a pas mâché ses mots. « Je n’ai absolument rien à voir avec ces quatre idiots, a lâché le Sicilien. Il n’y a aucun lien entre nous. Si certains semblent vouloir m’associer à ces pratiques, ils ne comprennent rien à rien. Leurs problèmes ne sont pas les miens, je ne peux parler que de moi-même et j’ai la conscience tranquille. Ilya Davidenok et Victor Okishev, je ne les connais pas. Les frères Iglinskiy ne font pas partie de mon entourage proche chez Astana et il n’y a aucun lien entre nous. »

Coupe du Monde. La délégation française qui sera envoyée à Londres du 5 au 7 décembre pour la deuxième manche de Coupe du Monde sur piste a été dévoilée. Contrairement à la première manche disputée début novembre à Guadalajara au Mexique, toutes les têtes d’affiche seront bien présentes. La sélection comprendra Gregory Baugé, Thomas Boudat, Bryan Coquard, Michael D’Almeida, Julien Duval, Marc Fournier, Alexis Gougeard, Pierre-Luc Périchon, François Pervis et Kevin Sireau chez les messieurs. Chez les dames, Laurie Berthon, Audrey Cordon, Virginie Cueff, Elise Delzenne, Eugénie Duval, Soline Lamboley et Olivia Montauban défendront les couleurs de l’équipe de France.

AIOCC. L’Union Cycliste Internationale a profité de la réunion de l’Association Internationale des Organisateurs de Courses Cyclistes (AIOCC) pour présenter les grandes lignes de son projet de réforme du cyclisme de haut niveau. Quelques ajustements au projet initial ont été présentés par le président de la fédération internationale Brian Cookson et son vice-président David Lappartient. D’abord prévue pour 2017, elle devrait finalement intervenir aux alentours de 2020 dans sa configuration la plus aboutie. De même, la deuxième division qui aurait dû être constituée de huit équipes à l’origine devrait finalement être constituée de seize formations. Les quelque 118 organisateurs réunis ont également décerné leur trophée de coureur de l’année à Jens Voigt qui avait fait ses adieux au monde professionnel sur un record de l’Heure.

Tour du Rwanda # 5/ #6. Pas de changement au Tour du Rwanda, même si l’étape d’hier a bien failli avoir des conséquences fâcheuses pour le Maillot Jaune Valens Ndiyasenga (Karisimbi). Le leader rwandais a en effet été décroché dans le final d’une étape remportée par Mekseb Debesay (Bike Aid). L’Erythréen a enfin vaincu la malchance après plusieurs jours de galère. Même s’il est le meilleur grimpeur de cette édition et même s’il a remporté la 1ère étape, il était tombé dans le final de la 3ème étape avant de concéder près de quatre minutes lors de la 4ème. Il a attendu les 500 derniers mètres pour enlever sa deuxième victoire d’étape sur cette édition. La veille, Joseph Biziyaremye (Karisimbi) s’était également armé de patience pour porter son attaque dans le dernier virage. Il remportait ainsi la deuxième étape de sa carrière sur son tour national. En 2011, il était devenu le premier Rwandais à lever les bras au pays.

Classement 5ème étape

Classement 6ème étape

Classement général