Tour d’Espagne. Les organisateurs du Tour d’Espagne avaient cinq invitations à accorder pour compléter un plateau où les dix-sept formations du WorldTour étaient présentes d’office. Du 22 août au 13 septembre prochain, on retrouvera quatre collectifs français sur les routes de la Vuelta. En plus d’Ag2r La Mondiale et de FDJ, Cofidis et le Team Europcar ont obtenu une invitation de la part des organisateurs ibères. A leurs côtés, la seule formation espagnole de deuxième division, Caja Rural-Seguros RGA, a logiquement été invitée. Le plateau sera complété par l’équipe Colombia qui participera donc à son premier Tour d’Espagne et par MTN-Qhubeka qui enchaînera deux Grands Tours dans l’année. La formation sud-africaine, invitée sur le Tour de France en 2015 avait déjà participé à la dernière édition de la Vuelta.
Colombia. La participation au Tour d’Espagne permet à l’équipe Colombia d’effacer la déception de sa non-participation au Giro et au Tour. Sur une course aussi explosive avec neuf arrivées en altitude, les Colombiens pourraient s’en donner à cœur joie. « C’est un grand jour pour nous, se réjouit le manager Claudio Corti. Nous sommes honorés de pouvoir amener le drapeau colombien sur le Tour d’Espagne. Pour l’équipe, il s’agit d’un nouveau pas en avant. Après nos deux participations au Giro en 2013 et 2014, nous avons réussi à gagner la confiance d’Unipublic. Nous avons hâte de leur rendre cette confiance avec trois semaines de course que nous animerons aux mois d’août et de septembre. »
MTN-Qhubeka. En l’espace de douze mois, MTN-Qhubeka aura participé à trois Grands Tours. Après sa première participation à la Vuelta en août et septembre dernier et avant de découvrir le Tour de France en juillet prochain, la formation sud-africaine a obtenu la certitude de participer au prochain Tour d’Espagne. « La Vuelta est une course dont nous nous souviendrons toujours, puisqu’il s’agissait de la première fois qu’une équipe africaine était alignée sur un Grand Tour, souligne le patron de l’équipe MTN-Qhubeka, Douglas Ryder. Être capable de revenir cette année nous offre une incroyable opportunité d’améliorer nos performances par rapport à l’an dernier. Cela nous permettra d’offrir la chance à des coureurs africains de courir un Grand Tour et de connaître l’expérience d’une des plus belles courses au monde. »
Tour Méditerranéen. Même s’il a été annulé cette année, le Tour Méditerranéen fait encore parler de lui. Le Tribunal de Grande Instance de Draguignan a invalidé le contrat de vente signé en mai 2012 entre Lucien Aimar et André Martres. Des 105 000 euros demandés par l’ancien vainqueur du Tour de France pour la reprise de son épreuve, l’actuel détenteur du Tour Med n’en aurait versé que 35 000. En bref, Lucien Aimar devrait donc revenir à la tête de l’organisation, mais la tenue de l’épreuve en 2016 n’est pas encore garantie. Les 150 000 euros que doit l’épreuve à la Ligue Nationale de Cyclisme et à la Fédération Française de Cyclisme doivent être versés, mais le lauréat de la Grande Boucle 1966 refuse de débourser cette somme pour laquelle il n’est pas responsable. Il serait en pourparlers avec les instances pour trouver un compromis.