Tour Down Under. Partenaire principale du Tour Down Under, la compagnie Santos a annoncé aujourd’hui qu’elle renouvelait son engagement auprès de la course majeure de l’hémisphère sud. Un contrat portant sur quatre années supplémentaires a été signé entre les organisateurs et le partenaire numéro un d’une épreuve qui porte d’ailleurs communément le nom de Santos Tour Down Under. Ce contrat garantit à la course australienne de disposer des mêmes conditions d’organisation jusqu’en 2016 au moins. En 2011, le Tour Down Under a généré 43 millions de dollars de recettes à l’Etat d’Australie du Sud, où se déroule l’épreuve. La course a représenté 280 heures de couverture télévisée dans le monde et 780 000 spectateurs sur la semaine. Santos est la plus grande compagnie australienne d’exploration de pétrole et de gaz.
Alberto Contador. Il sera la semaine prochaine l’une des têtes d’affiche du Tour de San Luis. Alberto Contador (Team Saxo Bank) est arrivé hier en Argentine, où il aura deux jours pour se remettre du décalage horaire avant d’entamer sa saison. Le triple vainqueur du Tour de France est parti de Madrid à 1h00 du matin pour arriver à Buenos Aires un tour de cadran plus tard. Comme décidé par son entourage depuis plusieurs semaines, l’Espagnol s’est refusé à toute déclaration à la presse, indiquant qu’il ne souhaitait plus s’exprimer avant que le Tribunal Arbitral du Sport ne livre un verdict définitif dans l’affaire du clenbutérol. Alberto Contador aurait dû être fixé sur son sort cette semaine, avant le Tour de San Luis, mais des rumeurs colportées par la presse espagnole ont ralenti la procédure.
FDJ-BigMat. En marge de la présentation des objectifs de la FDJ-BigMat hier à Paris, le groupe Française des Jeux a rappelé que son engagement portait aussi sur une politique de détection, de formation et d’accompagnement des jeunes talents. Le programme Cycle Formation initié en 2003 permet de mener de concert une carrière et une formation diplômante ou qualifiante. Il a concerné trente coureurs, dont huit sont engagés cette année au sein de la FDJ-BigMat. Sur un total de 109 sportifs soutenus par la Française des Jeux depuis 1997, quarante-cinq coureurs sont ainsi devenus professionnels. La Fondation Française des Jeux, qui a fêté ses 20 ans, a soutenu 335 sportifs (le premier fut Stéphane Diagana) pour un total de 102 médailles.
3 questions à… Alejandro Valverde (Movistar Team)
Alejandro, qu’avez-vous ressenti au moment de renouer avec une victoire ?
Ce sont des émotions excessives qui libèrent toute la fureur que j’ai gardée en moi depuis si longtemps. Je n’ai pas pu contenir mes larmes à l’arrivée. D’un point de vue sentimental, c’est la victoire la plus spéciale de ma carrière. Je sors de mois intenses d’entraînement à la maison durant lesquels j’ai pris soin de moi malgré le fait que je ne courais pas. Et là, c’est à tout ça que je me rappelle. C’est une victoire pour l’équipe, qui m’a soutenu à 100 %, et pour tous ceux qui ont toujours été de mon côté.
Comment vous sentiez-vous ces derniers jours pour votre reprise ?
J’étais impatient de reprendre la compétition et d’obtenir aussi ma première victoire. Plus que la pression extérieure, c’était ma pression personnelle la plus forte car je voulais rapidement retrouver le chemin de la victoire. Je savais que j’étais fort mais j’avais besoin de le vérifier. Chaque jour, je me suis senti mieux et plus détendu. Cette victoire me procure une tranquillité complète. Je l’attendais farouchement et je l’ai obtenue dès ma première réelle opportunité.
Vous évoluez dans le même temps que Simon Gerrans au classement général, mais 2ème, pouvez-vous remporter le classement général du Tour Down Under demain ?
Ce sera vraiment difficile. Pour le moment on va déjà apprécier cette victoire et que je reste à la 2ème place ou non, on sera heureux quand la course se terminera. Bien sûr, si on peut gagner, on jouera toutes nos chances, mais si je dois garder ma positon, je me satisferai du résultat. Nous n’écartons rien mais nous avons conscience que ce sera vraiment dur dans une dernière étape toujours spéciale.