Cadel Evans. Emblème de la marque BMC durant cinq bonnes saisons, vainqueur du Tour de France sur un Impec en 2011, Cadel Evans a reçu un teammachine SLR01 customisé pour réaliser ses derniers tours de roue au cœur du peloton. L’ancien champion du monde, qui dispute actuellement le Tour Down Under et mettra un terme à sa carrière le 1er février en Australie, utilise un vélo personnalisé comprenant des dessins tribaux autochtones (culture aborigène à laquelle il s’est toujours identifié), une illustration de Tintin (le personnage de BD dont il est fasciné depuis son plus jeune âge) sur le tube supérieur, et différents symboles reflétant la carrière et la personnalité du champion australien. Un vélo aussitôt adopté par Cadel Evans, qui s’est dit heureux comme un gosse même après vingt ans chez les pros.
Campbell Flakemore. Champion du monde Espoirs du contre-la-montre en titre, le néo-pro Campbell Flakemore (BMC Racing Team) s’est fracturé la clavicule gauche après la deuxième étape du Tour Down Under. Le jeune homme de 22 ans venait de boucler la course dans un groupe de retardataires après avoir pris part à l’échappée du jour, quand il a dérapé sur des graviers à pleine vitesse dans un virage en descente sur le chemin qui le ramenait à l’hôtel. En forme depuis sa rentrée au Championnat d’Australie, 6ème du contre-la-montre, 4ème de la course en ligne, Campbell Flakemore doit observer un premier break dans sa jeune carrière. Il sera opéré demain à Adélaïde et devrait rapidement être de retour. Mais son absence pour le restant du Tour Down Under pourrait causer du tort à Cadel Evans, qui n’a pas manqué de souligner l’efficacité du jeune coéquipier qu’il n’aura fait que croiser.
Citroën. Une nouvelle voiture française va faire son apparition dans les pelotons cette saison puisque la dream team russe Tinkoff-Saxo a choisi de rouler désormais en Citroën. Le groupe sportif managé par Bjarne Riis vient de conclure un partenariat de deux ans avec le constructeur français. Le staff étrennera ainsi en course la Citroën C5 Tourer. Ce sont au total vingt-quatre véhicules que l’entreprise fournira à l’équipe Tinkoff-Saxo, pour l’essentiel des C5 Tourer. « Nous cherchions un véhicule capable de répondre aux normes exigeantes qui sont celles d’une équipe pro et dont la vocation n’est pas seulement de transporter des gens, explique le directeur général de Tinkoff-Saxo Stefano Feltrin. Quelque chose de confortable, fonctionnel, polyvalent et puissant. Nous avons trouvé dans ce modèle le véhicule parfait. »
IAM Cycling. Le maillot porté par les coureurs de IAM Cycling depuis le coup d’envoi de la saison hier en Australie n’est pas tout à fait celui que la nouvelle équipe du WorldTour avait présenté à la presse au mois de décembre. L’Union Cycliste Internationale s’est en effet opposée sans plus de précision à un maillot qui envisageait d’associer le nom de l’entreprise partenaire de l’équipe suisse, IAM, à celui de chaque coureur, comme cela se fait notamment dans le football. On ne lira donc pas « IAM Chavanel » dans le dos de Sylvain Chavanel mais « Chavanel – IAM Funds ». Une façon peut-être d’éviter les associations avec le célèbre « Je suis Charlie » lancé après les attentats de Paris. Beau joueur, le groupe sportif helvétique s’est exécuté en ne manquant pas d’adresser une petite pique à l’UCI via son compte Twitter, sur lequel on peut découvrir la maquette d’un maillot arc-en-ciel affublé des lettres « IAM the UCI » !
Drapac. L’équipe australienne de 2ème division Drapac a profité du lancement de la saison au Tour Down Under pour présenter son groupe et ses ambitions pour l’année à venir voire même les années puisque le groupe sportif possède désormais une vision à moyen terme. A l’aube de sa onzième année de présence dans les pelotons, Drapac a fait savoir qu’elle avait l’intention de rejoindre le WorldTour à l’échéance 2018. Le groupe sportif dirigé par Jonathan Breekveldt a recruté cette saison Graeme Brown et Martin Kohler, issus de la 1ère division, et il espère atteindre son but dans trois ans en restant fidèle aux valeurs qui sont les siennes. En attendant, c’est une équipe talentueuse et dynamique que Drapac a bâtie pour cette saison 2015, durant laquelle elle devrait être davantage présente sur les cinq continents.