Tirreno-Adriatico. Tandis que Paris-Nice dont le parcours a été dévoilé jeudi dernier cherche à sortir des sentiers battus, Tirreno-Adriatico fait dans le classique. Le parcours de la course des deux mers est somme toute traditionnel avec un contre-la-montre par équipes en ouverture, un autre individuel en clôture, deux étapes pour sprinteurs à Montalto di Castro (3ème étape) et à Cepagatti (6ème étape) et trois étapes décisives pour créer des écarts. A Pomarance, terme de la 2ème étape, la pente est très irrégulière et comprend des passages autour de 15 %. La longue étape de Foligno (216 kilomètres) alterne montées et descentes dans la deuxième partie. Mais les plus grandes différences devraient être enregistrées au Monte San Vicino (13 km à 6,6 %) sur la 5ème étape où le peloton se hissera à 1200 mètres d’altitude.
Le parcours de Tirreno-Adriatico 2016 :
• 1ère étape (mercredi 9 mars) : Lido di Camaiore-Lido di Camaiore (22,7 km CLM/Equipes)
• 2ème étape (jeudi 10 mars) : Camaiore-Pomarance (207 km)
• 3ème étape (vendredi 11 mars) : Castelnuovo Val di Cecina-Montalto di Castro (176 km)
• 4ème étape (samedi 12 mars) : Montalto di Castro-Foligno (216 km)
• 5ème étape (dimanche 13 mars) : Foligno-Monte San Vicino (178 km)
• 6ème étape (lundi 14 mars) : Castelraimondo-Cepagatti (210 km)
• 7ème étape (mardi 15 mars) : San Benedetto del Tronto-San Benedetto del Tronto (10 km CLM)
Tour de Bavière. Il n’y aura pas de course par étapes en Allemagne en 2016. En raison d’un déficit budgétaire trop important, les organisateurs du Tour de Bavière doivent renoncer à organiser la 37ème édition de l’épreuve qui devait se tenir du 24 au 29 mai prochain. Une somme de 300 000 euros devait être réunie avant le 20 décembre, mais le budget n’a pas pu être bouclé. C’est la première fois depuis sa création en 1980 que l’épreuve est confrontée à ce genre de décision. Si l’organisation a fait une croix pour l’édition 2016, elle espère réintégrer le calendrier en 2017. Le Tour de Bavière était l’épreuve par étapes de référence outre-Rhin depuis la disparition du Tour d’Allemagne en 2009.
Kristof Vandewalle. Le meilleur rouleur belge de la dernière décennie ne sera plus professionnel l’an prochain. A 30 ans, le triple champion de Belgique Kristof Vandewalle (Trek Factory Racing) met un terme à sa carrière. Son contrat dans la formation américaine qu’il avait intégrée en 2014 n’a pas été renouvelé. Il faut dire qu’il vient de vivre une année compliquée. Son intersaison avait déjà été perturbée après qu’il soit touché au poignet suite à une chute à l’entraînement. En cours de saison, Vandewalle s’est également cassé le doigt au Giro avant d’être gêné par une blessure au genou. « Je roule encore avec plaisir, mais c’est moins évident en course. J’ai certes encore longtemps laissé la porte ouverte, mais je dois reconnaître que l’envie d’arrêter était là », confie Kristof Vandewalle, titulaire d’un diplôme d’ingénieur commercial.
CPA. En réponse à la décision d’Amaury Sport Organisation de retirer toutes ses épreuves du calendrier WorldTour en 2017, le CPA (Coureurs Professionnels Associés) invite l’Union Cycliste Internationale à ouvrir le dialogue pour mener une réforme susceptible de répondre aux attentes de toutes les institutions. Le mouvement présidé par Gianni Bugno souligne en outre que le plan de réforme adopté il y a deux semaines à Barcelone s’est fait sans le consentement de toutes les familles du cyclisme. « Le CPA considère qu’il est incontournable que l’UCI prenne en compte les propositions des différentes familles et que par ailleurs elle respecte l’histoire d’un sport qu’elle a la charge d’organiser dans un esprit à la fois sportif et moral, peut-on lire dans le communiqué de l’instance. Le CPA demande expressément à l’UCI d’ouvrir le dialogue avec toutes les familles qui ont une volonté sincère de participer de manière constructive à la réforme du cyclisme afin de donner à notre sport la respectabilité qu’il mérite. »