Simon Gerrans. Victime d’une fracture de la tête du radius sur les Strade Bianche, Simon Gerrans (Orica-GreenEdge) doit décaler son retour à la compétition. L’Australien n’effectuera sa reprise qu’au Tour du Pays Basque du 6 au 11 avril là où, dans un premier temps, il avait prévu de faire sa rentrée au Tour de Catalogne la semaine prochaine. L’évolution de sa blessure est moins rapide que ce qu’il aurait espéré et l’empêche de respecter son programme initial. « Un spécialiste a examiné mon coude et malheureusement, l’état de ma blessure ne me permet pas de m’entraîner sur la route, déplore Simon Gerrans. Pour le moment, je dois encore faire beaucoup de home trainer pour espérer revenir sur la route très rapidement. » Même s’il accuse un retard dans sa préparation, l’Australien n’exclut pas l’idée de participer aux ardennaises.
Team Novo Nordisk. Formation de deuxième division exclusivement composée de coureurs diabétiques, le Team Novo Nordisk disputera dimanche la première épreuve WorldTour de son histoire. RCS a en effet convié sur Milan-San Remo la formation battant pavillon américain mais très cosmopolite. Ce qui unit les dix-huit athlètes regroupant onze nationalités, dont trois Français, c’est la maladie dont ils sont victimes. Le diabète de type 1 dont ils sont atteints ne les empêche pourtant pas de disputer une partie des plus belles épreuves mondiales. Mais leur présence sur la Primavera les fait entrer dans une nouvelle dimension. « Cette première participation à une course WorldTour est le résultat des efforts d’un groupe d’athlètes tenaces et charismatiques, qui prouvent chaque jour qu’ils sont capables de se mesurer aux meilleurs cyclistes du monde », souligne le patron de l’équipe Phil Southerland. Deux des trois Français ont été alignés pour la plus longue épreuve du calendrier : Nicolas Lefrançois et Charles Planet.
Thomas Dekker. Un peu moins d’un mois après avoir échoué dans sa quête du record de l’Heure, Thomas Dekker annonce la fin de sa carrière à l’âge de 30 ans. Même s’il lui a manqué 270 mètres pour battre le record de Rohan Dennis, le Néerlandais espérait que sa performance allait convaincre certains managers de lui accorder sa confiance. Annoncé proche de Lampre-Merida, l’ancien grand espoir du cyclisme néerlandais n’a vu aucune porte s’ouvrir. « J’y pense depuis des semaines, reconnaît Thomas Dekker sur son site internet. J’y ai longuement réfléchi. J’ai considéré toutes les options qui s’ouvraient à moi les unes après les autres. J’ai ensuite écouté mon cœur. Je me suis maintenant fait à cette idée de quitter le cyclisme. » Il était à la recherche d’un contrat depuis son départ de l’équipe Garmin-Sharp à la fin de l’année 2014.
3 questions à… Jean-Luc Chaillot, organisateur de la Classic Loire-Atlantique
Jean-Luc, vous avez formulé le vœu d’organiser les Championnats de France 2017 sur le circuit de la Classic Loire-Atlantique. Où en est ce projet ?
Le dossier a été déposé mais il est actuellement au ralenti puisqu’il dépend désormais des élections départementales des 22 et 29 mars. Ce sont des élections très importantes car le Département représente la masse la plus importante des subventions. De façon logistique, nous n’aurons aucun problème à organiser des Championnats de France sur le circuit de la Classic Loire-Atlantique. La Fédération Française de Cyclisme nous a déjà rendu visite dans ce sens lorsqu’elle était dans la région. Mais nous ne pourrons véritablement avancer qu’après les élections.
A quelle hauteur s’élèverait la participation des collectivités ?
Sur la Classic Loire-Atlantique, nous fonctionnons avec 70 % de partenaires privés. Nous espérons les reconduire sur ce projet à hauteur de 50 % du budget, de manière à ce que l’événement ne soit pas pour une fois entièrement payé par le contribuable. Bien entendu, l’organisation des Championnats de France en 2017 signifierait qu’il n’y aurait pas de Classic Loire-Atlantique cette année-là.
L’idée, c’est d’organiser ces Championnats de France sur le circuit exact de la Classic, autour de La Haye-Fouassière ?
Oui, c’est un circuit suffisamment difficile pour faire la décision. Il présente 16,8 kilomètres avec deux belles bosses sélectives : la côte de Pont-Caffino au kilomètre 7 et le mur de Saint-Fiacre au kilomètre 9,4. La seule difficulté d’organiser des Championnats de France sur ce circuit, c’est le site de départ/arrivée, que nous serions obligés de déplacer. Mais pour l’heure nous n’avons pas encore pris le projet à bras-le-corps. Nous restons dans l’attente des élections de dimanche. A partir de là on mettra le grand braquet.
Propos recueillis le 20 mars 2015.