Bryan Coquard. De retour à la compétition sur le Tour du Danemark dans l’optique de la seconde partie de saison, Bryan Coquard (Team Europcar) n’a pas perdu de temps pour retrouver ses sensations, lui qui en est déjà à cinq victoires cette saison. Le vice-champion du monde Espoirs a remporté le sprint du peloton, mais termine 4ème de l’étape. L’échappée dont faisait partie le vainqueur, Magnus Cort Nielsen, ayant résisté au retour du paquet dans les derniers hectomètres. « Bien sûr il y a quelques petits regrets, car les gars qui sont devant sont largement à la portée de Bryan, explique son directeur sportif Sébastien Joly. Mais il prend une 4ème place et c’est quand même très bien. Il y a d’autres étapes à sa portée dans les jours qui viennent. »
Jens Heppner. Directeur sportif du Team NetApp-Endura depuis 2010, Jens Heppner quitte l’équipe germano-britannique avec effet immédiat. Membre de l’équipe Telekom pendant plus de dix ans, l’ancien sprinteur n’est plus en ordre de sainteté dans l’équipe née de la fusion entre NetApp et Endura à l’intersaison. « Nous voulons remercier Jens pour l’énergie qu’il a amenée à l’équipe depuis ses premiers jours, salue le manager Ralph Denk. Grâce à son travail, nous avons bâti une équipe compétitive en seulement trois ans. À la vue de la situation dans laquelle se trouve actuellement le cyclisme, nous avons décidé d’un commun accord que la génération actuelle devait se concentrer sur la saison en cours et ne pas être influencée par des circonstances extérieures. »
Taylor Phinney. Un numéro totalement incroyable. C’est ce qu’a réalisé hier Taylor Phinney (BMC Racing Team) sur la 4ème étape du Tour de Pologne. L’Américain possède un gros moteur, on le savait, en atteste sa 2ème place aux Championnats du Monde contre-la-montre de Valkenburg l’an dernier. Mais hier le jeune prodige a signé un véritable exploit tenant tête à la meute sur 7,5 kilomètres pour préserver une marge infime sur la ligne, en terminant juste devant les sprinteurs. « J’ai dit à Taylor qu’il pouvait essayer d’attaquer, mais ce qu’il a fait était incroyable, souligne son directeur sportif, Fabio Baldato. C’était comme un prologue, et c’est ce que je lui ai crié dans l’oreillette. Je lui ai dit de mettre les gaz et de ne pas se retourner. C’était une machine. »
Juan-José Lobato. Déjà vainqueur de l’épreuve en 2011, Juan-José Lobato (Euskaltel-Euskadi) a doublé la mise hier sur le Circuit de Getxo. Au Pays Basque, les porteurs du célèbre maillot orange ont retrouvé le sourire le temps d’un après-midi alors que la formation a annoncé à ses coureurs samedi dernier qu’ils étaient libres de trouver une nouvelle équipe pour l’an prochain. « Cette victoire est pour tout le monde. Dans l’incertitude dans laquelle nous sommes, nous avons montré que nous étions là sportivement, juge Lobato. Nous espérons que cette victoire nous aidera à trouver une solution. Mes sensations n’étaient pas très bonnes pendant la course. Je me sentais un peu fatigué après le Tour, mais je savais que je pouvais compter sur mes capacités de finisseur. »