Lance Armstrong. L’ascension et la déchéance de Lance Armstrong ne pouvaient qu’intéresser le grand écran et c’est le réalisateur britannique Stephen Frears qui s’y collera. Le tournage du biopic de l’ancien septuple vainqueur du Tour a débuté hier avec au casting Ben Foster, dans le rôle du Texan ainsi que le Français Guillaume Canet et Jesse Plemons, vu dans les séries Breaking Bad et Friday Night Lights. Le film retracera l’ascension de Lance Armstrong dans les années 1990 et 2000 et sa domination sur la Grande Boucle. Parallèlement, le film mettra en scène l’enquête de David Walsh interprété par Chris O’Dowd, sur le système Armstrong jusqu’à ce que la vérité éclate. Le tournage se déroulera en France et en Grande-Bretagne. Aucune date de sortie n’est bien sûr évoquée pour le moment.
Albert Bourlon. Alors que la 101ème édition de la Grande Boucle sera dévoilée mercredi prochain, une légende du Tour de France s’est éteinte. Christian Prudhomme rendra sans aucun doute hommage à Albert Bourlon avant de lever le voile sur le parcours du Tour 2014. Et pour cause, le natif du Cher était le doyen des coureurs ayant participé à la Grande Boucle, mais était aussi le recordman de la plus longue échappée avec 253 kilomètres parcourus entre Carcassonne et Luchon en 1947 avec la victoire à la clé. Albert Bourlon, né en 1916, faisait partie de ceux à qui la Guerre a volé les plus belles années. Il avait d’ailleurs été fait prisonnier pendant le second conflit mondial avant de s’évader pour gagner la Roumanie. La piste du vélodrome de Bourges tout juste inaugurée portera son nom.
Ag2r La Mondiale. Comme elle le fait chaque année, la société Ag2r La Mondiale a évalué l’efficacité des actions de sponsoring de l’équipe du WorldTour. Les résultats des instituts Occurence et TNS Sofrès montrent bien que notre sport est bien l’un des plus efficaces en terme de retombées. Pour le premier cabinet, l’audience de l’équipe Ag2r La Mondiale est en hausse de 55 % par rapport à 2012 et correspond à un équivalent publicitaire de 95,3 millions d’euros soit une augmentation de 63 % par rapport à l’an dernier. Pour TNS Sofrès, la formation de Vincent Lavenu est la deuxième équipe préférée des Français. La victoire en Coupe de France de Samuel Dumoulin, le succès d’étape de Christophe Riblon à l’Alpe d’Huez et la 15ème place de Romain Bardet au Tour de France n’y sont certainement pas étrangers.
Greg Van Avermaet. Le verdict du Vélo d’Or français devrait être connu sous peu, mais en Belgique, son équivalent a déjà été attribué à Greg Van Avermaet (BMC Racing Team). Il remporte le titre de Flandrien de l’année, récompense d’une saison ultra-régulière. Certes, l’ancien gardien de but a peu gagné (deux étapes et le général du Tour de Wallonie et une étape du Tour de l’Utah), mais il a collectionné les places d’honneur sur les plus belles classiques (3ème de Gand-Wevelgem et du GP de Québec, 4ème de Paris-Roubaix et du GP de Montréal, 7ème du Ronde). Il devance Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step) et Jan Bakelants (RadioShack-Leopard). Il avait déjà remporté ce trophée en 2008, année de sa révélation au grand public où il avait remporté le classement par points du Tour d’Espagne.
3 questions à… Alexandre Geniez (FDJ.fr)
Alexandre, qu’est-ce qui a changé pour vous, un peu plus d’un mois après votre victoire sur la Vuelta ?
C’est sûr qu’il est important de gagner pour un coureur. Ça m’a permis de réussir ma saison. Gagner sur un Grand Tour est génial ! Même au sein de l’équipe, je sens que l’on me fait plus confiance. C’est intéressant, cela montre que l’on a progressé. Je dois beaucoup à mon entraîneur Julien Pinot. Cette victoire, c’est aussi la sienne.
Vous aviez pourtant connu un début de saison perturbé.
Le fait que ma mononucléose ait retardé ma préparation a fait que j’avais encore un peu de fraîcheur cet été. Cela m’a permis de bien finir la Vuelta et de pousser jusqu’en Lombardie. J’ai un peu de regrets par rapport à ça, mais la fin de saison s’est bien passée et donc elle a rattrapé le début. C’est la première fois que j’enchainais deux Grands Tours. Tout s’est bien passé. J’ai bien travaillé au mois d’août à la sortie du Tour et cela m’a permis d’arriver assez frais sur la Vuelta et de terminer en bonne forme.
Comment définissez-vous votre rôle dans l’équipe ?
Avec l’équipe FDJ.fr, tout se passe très bien. J’ai pour rôle d’aider Thibaut Pinot sur les Grands Tours et les courses WorldTour, mais je peux jouer ma carte sur les courses un peu plus accessible pour moi. Ce rôle me convient parfaitement et ce sera la même chose l’année prochaine.
Propos recueillis à Fréjus, le 11 octobre 2013.