Mark Cavendish. Absent de toute compétition depuis Milan-San Remo, Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) a annoncé son programme de reprise. Le Britannique, qui a multiplié les forfaits depuis la Primavera, fera son retour à l’occasion du Tour de Turquie à compter du dimanche 27 avril. L’ancien champion du monde participera également au Tour de Californie puis au Tour de Suisse avant le Tour de France. Le Giro disparaît donc de son programme. « Tout le monde sait que le Tour de France est mon grand objectif de l’année, surtout puisqu’il part de Grande-Bretagne, explique l’ancien Maillot Vert de la Grande Boucle. Je vais donc manquer le Tour d’Italie. Cela m’attriste, car cette course m’a donné beaucoup de satisfactions par le passé. Mais avec le Tour de France, nous devons faire des choix. »
Championnats de France. Le parcours des futurs Championnats de France organisés au Futuroscope a été reconnu cette semaine, avec un invité au centre de toutes les attentions : Sylvain Chavanel (IAM Cycling). La course au maillot tricolore se déroulera sur les routes d’entraînement du Châtelleraudais. Le circuit de 19,6 kilomètres à couvrir à douze reprises comprendra deux côtes : la première à Montamisé, la seconde à Ensoulesse. Au-delà de ces deux difficultés, le Championnat de France promet d’être nerveux. Les routes sont très étroites et parfois exposées au vent. La répétition des difficultés pourrait peser dans les jambes même si les hommes dotés d’une belle pointe de vitesse partiront favoris. Sylvain Chavanel de son côté, espère acquérir sur ses terres un sixième titre national dans l’exercice chronométré.
Philippe Gilbert. Le grand favori de l’Amstel Gold Race est clairement identifié depuis la Flèche Brabançonne mercredi. Victorieux à Overijse, Philippe Gilbert (BMC Racing Team) a cependant tenu à se délester de toute pression, soulignant le lifting qu’a subi l’épreuve limbourgeoise depuis sa dernière victoire en 2011. « Avant que le parcours ne change, c’était la classique qui me convenait le mieux. Aujourd’hui, c’est différent, affirme le Belge. Ce n’est pas l’Amstel que j’ai gagnée. Les 25 derniers kilomètres ont changé. Comme on dit souvent que la course commence dans les vingt derniers kilomètres, ce n’est plus la même course. On a vu sur la dernière édition que des groupes d’outsiders pouvaient sortir pour se jouer la victoire. C’est vraiment une course où tout peut arriver. Beaucoup de coureurs sont capables de gagner cette course. »
Michal Kwiatkowski. Les plus attentifs avaient déjà décelé les capacités d’un futur grand sur les Flandriennes en 2013, mais c’est sur l’Amstel Gold Race que Michal Kwiatkowski (Omega Pharma-Quick Step) avait confirmé au plus haut niveau en prenant la 4ème place l’an dernier. Douze mois plus tard, le champion de Pologne aborde l’épreuve néerlandaise dans la peau d’un favori. « Je peux bien y figurer, affirme Kwiatkowski. J’ai plus de résultats en arrivant à l’Amstel cette année. En raison de cela, il y a peut-être plus de pression. Je dois m’économiser avant la dernière ascension du Cauberg. Il faut savoir où être placé avant et pendant l’ascension. » Cette année le Polonais a remporté cinq victoires dont le classement général du Tour d’Algarve et vient de se classer 2ème du Tour du Pays Basque.