Zdenek Stybar. C’est en patron que Zdenek Stybar (Omega Pharma-Quick) s’est imposé sur l’Eneco Tour hier. Le Tchèque impressionnant a démarré à six bornes de la ligne, bien aidé par l’offensive de Sylvain Chavanel un peu plus tôt. L’ancien champion du monde de cyclo-cross a alors déposé Ian Stannard dans le mur de Grammont pour remporter sa deuxième étape et le général, sa première course par étapes. Presque facile. « C’est une nouvelle étape franchie dans ma carrière, souligne Stybar. Être le vainqueur de cette course est une surprise. J’étais sans doute plus frais que les autres à ce point de la saison. J’ai été un peu malchanceux au début de la saison, et sans ces blessures, j’aurai couru le Tour. Je suis donc frais et la malchance s’est envolée. »
Alessandro Ballan. En voilà un qui ne doit plus compter les heures passées sur la table d’opération. Après s’être fait opérer du fémur, puis après avoir subi une ablation de la rate et de l’appendice, Alessandro Ballan (BMC Racing Team) va de nouveau subir une intervention chirurgicale au niveau de l’abdomen. « Il souffre à nouveau et nous espérons que cela mettra un terme à tout cela, souligne le médecin de l’équipe américaine. Il a passé deux jours en observation dans un hôpital en Belgique, et nous l’avons finalement empêché de retourner courir. Mais des recherches plus approfondies ont montré qu’il nécessitait une intervention chirurgicale pour supprimer les adhérences qui se sont développées au niveau de son abdomen après les dernières opérations. » Victime d’une chute en Espagne en décembre, il avait repris la compétition en juin et a depuis quinze jours de course dans les jambes.
Euskaltel-Euskadi. Pour son dernier Grand Tour, Euskaltel-Euskadi espère soigner sa sortie. Elle emmènera sur la Vuelta la meilleure équipe qu’elle puisse aligner. On retrouvera sous le maillot orange, les trois leaders désignés du groupe : Samuel Sanchez, Igor Anton et Mikel Nieve, en plus du jeune espoir Mikel Landa. Le champion olympique de Pékin avait zappé le Tour après le Giro pour se concentrer sur une Vuelta qu’il a déjà terminée à deux reprises sur le podium. Son coéquipier Igor Anton avait bien failli enlever l’édition 2010, mais une chute le contraignait à l’abandon alors que le maillot rouge semblait solidement accroché sur ses épaules. Jorge Aranza, Egoi Martinez, Juan-José Oroz, Pablo Urtasun et Gorka Verdugo viennent compléter l’effectif.
RadioShack-Leopard. Comme elle le fait souvent sur les Grands Tours, RadioShack-Leopard aligne une équipe ayant a priori fière allure sur le Tour d’Espagne. Point d’Andy Schleck au départ, mais un collectif solide. Les espoirs de bon classement général devraient néanmoins reposer sur Chris Horner (RadioShack-Leopard) qui a prouvé lors du dernier Tour de l’Utah qu’il revenait en forme après avoir été sur le côté depuis le mois de mars en raison d’une tendinite au genou. Robert Kiserlovski et Haimar Zubeldia peuvent constituer des alternatives solides en cas de défaillance de l’Américain. De son côté, Fabian Cancellara préparera les Mondiaux de Florence en accumulant du rythme. Matthew Busche, Ben Hermans, Markel Irizar, Yaroslav Popovych et Gregory Rast les accompagneront.