Tony Gallopin. Hier Bernard Bourreau a donné le nom des neuf sélectionnés pour la course en ligne à Florence. À la surprise générale, Tony Gallopin (RadioShack-Leopard) n’y figurait pas alors que la présence du Francilien aurait pu être intéressante en cas d’arrivée en petit groupe. En fait, c’est le vainqueur de la Clasica San Sebastian lui-même qui a refusé la sélection. « Il n’y a aucun malentendu sur ma non-sélection, a-t-il tweeté. C’est moi-même qui ai parlé à Bernard Bourreau de mon manque de courses et de mes doutes à tenir 280 kilomètres sur le Mondial ! Ma saison est finie et je souhaite le meilleur à l’équipe de France pour Florence. » Gallopin n’a que peu couru depuis la fin du Tour et était rentré du Canada avec des places honorables (38ème à Québec, 47ème à Montréal), sans être transcendantes.
Allemagne. Comme la FFC hier, la fédération germanique a dévoilé le nom ceux qui représenteront l’Allemagne à Florence. C’est surtout sur le contre-la-montre que nos voisins auront des ambitions avec deux champions du monde au départ : Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) bien sûr, vainqueur des deux dernières éditions, mais aussi son coéquipier Bert Grabsch, champion du monde à Varèse en 2008. Patrick Gretsch (Argos-Shimano) sera la troisième Allemand au départ du chrono. Les choses s’annoncent cependant compliquées sur la course en ligne, à moins que John Degenkolb (Argos-Shimano) ne réussisse la même performance que l’an dernier. L’Allemand qui sortait d’une Vuelta extraordinaire s’était classé au pied du podium. Markus Burghardt et Dominik Nerz (BMC Racing Team), Simon Geschke (Argos-Shimano), Paul Martens (Belkin) et Fabian Wegmann (Garmin-Sharp) seront également présents.
Euskaltel-Euskadi. La nouvelle avait fait grand bruit au début du mois de septembre : Fernando Alonso, pilote de F1 et passionné de cyclisme, allait sauver Euskaltel-Euskadi menacée de disparition. En fait, les choses sont un peu plus complexes et les négociations continuent entre le double champion du monde et la structure basque. La presse espagnole a même fait état hier de la possibilité pour Alonso de créer une toute nouvelle structure. Chose démentie aujourd’hui par le possible futur manager Kiko Garcia. L’Espagnol, actuellement responsable marketing chez Oakley, a confié à Cyclingnews que les discussions « allaient plus lentement que ce qu’il prévoyait. » Les négociations entre les deux parties ne sont pas rompues pour autant et Euskaltel reste la priorité du pilote. Elles ont encore 12 jours pour aboutir.
Thomas Dekker. Très discret depuis son retour de suspension, Thomas Dekker (Garmin-Sharp) se fait tout petit et cumule les résultats en demi-teinte. Ce qui fait que sa chute au Tour d’Alberta au début du mois est pour le moins passée inaperçue. Le Néerlandais s’est pourtant fait mal, mais a choisi de participer au GP de Québec vendredi dernier. Son abandon après 30 kilomètres ne présageait rien de bon. De retour au pays, Thomas Dekker a subi une série d’examens qui a révélé une fracture de la jambe droite. Indisponible pour un mois et demi, il doit renoncer à la fin de saison, à commencer par le Championnat du Monde du contre-la-montre par équipes sur lequel il devait initialement être aligné.