Jeunes Reporters du Tour. Tu as entre 14 et 16 ans ? Tu souhaites découvrir le métier de journaliste au cœur du Tour de France ? Participe aux Jeunes Reporters du Tour. Ouverture des candidatures jusqu’au 31 mars. Plus d’infos.
Joaquim Rodriguez. On a peu entendu parler de Joaquim Rodriguez (Team Katusha) depuis le début de la saison. Sacré numéro un mondial de la régularité au terme de la saison 2010, l’Espagnol est en fait souffrant. Il combat actuellement à l’aide d’un traitement anti-inflammatoire un kyste sur le fémur gauche. Dès lors, il ne défendra pas son titre de vainqueur du Tour de Catalogne sur ses terres la semaine prochaine. « J’ai d’abord senti une petite gêne, explique Joaquim Rodriguez. Puis la douleur s’est accrue jour après jour. J’ai consulté à la clinique de Barcelone deux semaines avant Tirreno-Adriatico. Une radio a démontré la présence de quelque chose qui semble être un kyste. » Le traitement actuellement utilisé par le coureur a entraîné une rétention d’eau et une prise de poids (3 kg). Il devrait faire son retour au GP Indurain le 2 avril.
Peter Sagan. Le jeune Peter Sagan (Liquigas-Cannondale) s’apprête à découvrir demain une classique qui semble taillée pour lui : Milan-San Remo. Pourtant, c’est amoindri que le finisseur slovaque prendra le départ de la Primavera, n’étant pas tout à fait remis de la chute dont il avait été victime à Nuits-Saint-Georges à l’arrivée de la troisième étape de Paris-Nice. « Je me ressens toujours de cette chute, ce qui me tracasse un peu, mais je ne veux pas manquer cette course, déclare Peter Sagan. J’ai étudié la course sur YouTube en regardant les dernières arrivées, les attaques, les contre-attaques. Je voulais tout savoir sur Milan-San Remo. J’ai regardé les 80 derniers kilomètres avec mon directeur sportif Stefano Zanatta. Ce qui m’inquiète le plus c’est la distance de 298 kilomètres. Je n’ai jamais fait plus de 260 kilomètres. Je vais avoir besoin d’yeux derrière la tête pour garder mes adversaires sous contrôle. »
AIGCP. Frustrée de ne pas être invitée à participer au Conseil Professionnel du Cyclisme, où elle aurait pu exprimer sa position quant à l’abolition progressive des oreillettes, l’Association Internationale des Groupes Cyclistes Professionnels (AIGCP) a décidé de prendre le Tour de Pékin en otage. La nouvelle course de l’UCI WorldTour, fierté de l’Union Cycliste Internationale, pourrait être boycottée par les équipes du 5 au 9 octobre. « Si l’on ne participe pas aux réunions, nous ne pouvons pas aider à la gouvernance du cyclisme, regrette l’AIGCP. C’est inacceptable de la part de l’UCI. Si l’utilisation des oreillettes n’est pas permise sur toutes les courses à la date du 1er mai, les équipes ne participeront pas au Tour de Pékin, promu par l’UCI. Il faut prendre conscience que la communication est capitale entre les athlètes et le staff. »
Conseil du Cyclisme Professionnel. Sans l’AIGCP et le CPA donc, mais en présence de leurs présidents respectifs Jonathan Vaughters et Gianni Bugno, le premier Conseil du Cyclisme Professionnel s’est tenu hier à Milan, en Italie. Ce nouvel organe créé en remplacement du Conseil de l’UCI ProTour s’est livré à une réflexion approfondie sur la durée des sanctions à imposer lors d’une première infraction grave au règlement antidopage. Et l’alourdissement des peines semble gagner du terrain, le CCP s’étant prononcé en faveur de l’augmentation de deux à quatre ans de suspension pour des cas de dopage aux produits lourds. Le Conseil du Cyclisme Professionnel a également demandé à l’UCI d’étudier la possibilité d’introduire un système de malus qui s’appliquerait aux équipes qui engageraient un coureur faisant son retour après une période de suspension pour infraction au règlement antidopage.
Alessandro Petacchi. Ancien vainqueur de Milan-San Remo, c’était en 2005, l’Italien Alessandro Petacchi (Lampre-ISD) abordera l’épreuve affaibli demain. Depuis le début de la saison, le sprinteur souffre des bronches et de quintes de toux à répétition, conséquences d’un asthme bronchial. Hier, il a parcouru quatre heures sous la pluie mais par des températures douces. A sa rentrée de l’entraînement, il a référé au médecin de l’équipe ne pas avoir toussé. Il sera donc au départ de la classicissima demain mais demeure sous observation médicale. Alessandro Petacchi a manifesté son intention de courir la course qui le fascine encore et toujours, qu’il a en outre terminée 2ème en 2006 et 3ème en 2010. Heureusement, l’équipe Lampre-ISD pourra se reposer sur un autre candidat à la victoire, au punch cette fois, en la personne de Michele Scarponi.