Tom Boonen. Bien qu’il n’ait jamais réussi à gagner Milan-San Remo, le Belge Tom Boonen (Quick Step) a le profil pour inscrire un jour son nom au palmarès de la Primavera. Samedi ? Difficile à dire tant la préparation du sprinteur belge a été chahutée ces derniers jours. « Milan-San Remo est une course étrange qu’il est toujours difficile de prévoir, explique Tom Boonen. Dans cette course vous ne pouvez jamais savoir ce qui va se passer. Comparativement aux autres années, je ne partirai pas en tant que favori et cela peut être un avantage. Il y a beaucoup d’adversaires, peut-être un peu moins que les autres années. Sur Tirreno-Adriatico on a pu voir qui était en forme. Personnellement je me sens mieux qu’au départ de Tirreno. Je me suis remis de mon état grippal. Je ne suis pas à 100 % mais ma forme est en train de s’améliorer pour samedi. »
Roman Kreuziger. Plutôt discret sur Paris-Nice, où il a pris la 17ème place finale (il avait fini 3ème l’année dernière après disqualification d’Alejandro Valverde), le Tchèque Roman Kreuziger (Astana) ne perd pas de vue son objectif numéro un cette saison : « je veux aborder le Giro au meilleur de ma forme pour m’y battre pour le podium ». Sa performance en retrait sur Paris-Nice n’inquiète donc pas outre-mesure le coureur tchèque. « Je voulais faire mieux, au moins un Top 10, mais je manquais de puissance et j’ai perdu du temps en montagne et mon contre-la-montre a été décevant. Mais le Giro reste mon objectif prioritaire cette année. Il y aura beaucoup de favoris : Contador, Menchov, Nibali, Scarponi, Rodriguez, mais je suis ambitieux. Je vais me préparer en altitude à l’occasion d’un stage à Ténérife. J’irai aussi reconnaître quelques étapes du Giro. » Sa préparation passera par les Tours du Trentin et de Romandie.
Fabian Cancellara. L’affaire du vélo de Fabian Cancellara, qui a déchaîné la chronique l’an passé, lorsque des doutes ont été émis sur les performances du Suisse dans les classiques flandriennes (doutes alimentés par des changements de vélo minutieusement organisés et dont les explications superficielles n’ont jamais convaincu personne), a refait surface en Belgique. Hier, la Dernière Heure a donné la parole à Martino Migani, un revendeur de cycles italien qui se serait rappelé avoir fourni à Cancellara un système de roulements révolutionnaire : le Gold-Race. Les journalistes belges ont constaté qu’une très légère impulsion au niveau de la manivelle suffisait à faire tourner le pédalier pendant plus d’une minute… Mais la réaction tardive du marchand italien ne semble pas convaincre grand-monde et n’explique pas tout.
Ezequiel Mosquera. Mis à pied à titre préventif après son contrôle positif à l’amidon hydroxyéthylique, un produit masquant la prise d’EPO et donc interdit par la réglementation antidopage, l’Espagnol Ezequiel Mosquera (Vacansoleil-DCM) n’a toujours pas retrouvé la compétition. Pire, il s’inquiète que rien n’ait avancé dans sa situation et réclame aujourd’hui l’archivage de son dossier. « Depuis qu’on m’a annoncé mon contrôle positif le 30 septembre dernier, j’ai préservé un silence rigoureux afin de permettre aux institutions de travailler avec sérénité et sans pression, explique aujourd’hui le numéro deux du dernier Tour d’Espagne. Aujourd’hui je romps ce silence avec un triple objectif : solliciter l’archivage de mon cas, clarifier une fois pour toutes d’importants détails, et manifester mon désir de retrouver la compétition. » Depuis qu’il s’est expliqué devant l’UCI le 10 décembre dernier, Ezequiel Mosquera reste sans nouvelles.