Giro 2014. Jaloux de leurs homologues espagnols qui ont réussi leur pari en plaçant l’Angliru la veille de l’arrivée finale, les organisateurs du Giro ont répliqué. C’est le Monte Zoncolan qui servira de juge de paix à l’édition 2014 qui s’élancera d’Irlande du Nord. Espérons que le suspense soit aussi intense qu’il ne l’est actuellement sur la Vuelta pour assister à une belle bagarre sur les 10,5 kilomètres à 11,5 % ! En tout cas, ce fut le cas à chaque fois que le Giro y a fait étape. RCS a également annoncé que l’arrivée finale se ferait à Trieste par une dernière étape en ligne. Après Brescia cette année, l’équipe de Michele Acquarone a choisi cette ville à l’extrême nord-est de la Botte, à la frontière avec la Slovénie pour la parade finale. Un choix qui n’est pas anodin puisqu’on fêtera en 2014 les 60 ans de sa réintégration en territoire italien.
Challenge du sprint. Comme chaque année, la veille du GP de Québec se déroulait le Challenge du Sprint dans les rues québécoises. La formule a séduit avec des séries de quatre coureurs dont deux sont éliminés à chaque manche. Bryan Coquard (Team Europcar) nous avait déjà procuré quelques frissons sur la course à élimination de l’omnium des Jeux Olympiques à Londres l’an dernier. Il a récidivé à Québec avec le même succès. Le natif de Saint-Nazaire qui n’avait connu jusque là aucun souci lors des tours précédents s’est fait une grosse frayeur en finale. Mais à la faveur d’un finish dont il a le secret, Coquard remportait la finale, devant Giacomo Nizzolo (RadioShack-Leopard) et Moreno Hofland (Belkin). Une prestation qui ne l’a pas empêché de se classer 19ème de la classique hier.
Colombie. Les grimpeurs colombiens de la fin des années 80 ont trouvé leurs successeurs. Cette année est celle des Colombiens dont les prestations tout au long de l’année ont marqué les esprits. Deuxième nation mondiale, ils seront attendus à Florence. Le big four sera présent avec Sergio-Luis Henao et Rigoberto Uran (Team Sky), Carlos-Alberto Betancur (Ag2r La Mondiale) et bien sûr Nairo-Alexander Quintana (Movistar Team). Avec de tels coureurs, la sélection a les moyens de peser sur la course, reste à savoir dans quelle condition seront les quatre coureurs. Le reste de la sélection est composé de Janier Acevedo (Jamis Hagens-Berman), Winner Anacona (Lampre-Merida), Darwin Atapuma (Colombia), Rafael Infantino (Gobernacion de Antioqua), Miguel Rubiano (Androni Giocattoli), et José Sarmiento (Cannondale).
Robert Gesink. En remportant hier soir le GP de Québec, Robert Gesink (Belkin) est devenu le premier coureur à remporter les deux classiques canadiennes puisqu’il avait remporté la première édition du GP de Montréal. Pas de doute, le Néerlandais a tout donné pour venir chercher ce succès, dominant au sprint le champion de France Arthur Vichot (FDJ.fr) après avoir mené la course parfaite. « Je ne m’attendais pas à ce que ce final en faux plat soit décisif après une course usante avec des petites côtes à répétition. C’était loin d’être plat, et c’était très difficile, mais je suis encore surpris, confie le Batave. J’ai eu une année difficile. Le Giro était difficile et cela ne s’est pas passé comme je l’avais prévu. Cette victoire est très spéciale pour moi. »