Nairo Quintana. Initialement prévu sur la Ruta del Sol du 18 au 22 février, le Colombien Nairo Quintana (Movistar Team) retardera sa rentrée européenne et ne se confrontera pas à Alberto Contador et Chris Froome en Andalousie la semaine prochaine. Après sa brillante rentrée au Tour de San Luis, où il a pris la 3ème place du classement général, le vainqueur du Tour d’Italie 2014 avait tenu à participer au Championnat de Colombie avancé au début du mois de février afin de réunir les meilleurs coureurs colombiens. Malheureusement une chute dans le final dimanche dernier lui a valu de grosses ecchymoses dont il se remet encore aujourd’hui. C’est parce qu’il n’est pas encore tout à fait opérationnel que Nairo Quintana a choisi de repousser son retour à la compétition à Tirreno-Adriatico du 11 au 17 mars.
GP de Denain. La 56ème édition du Grand Prix de Denain, programmée le jeudi 16 avril, donnera l’occasion aux sprinters de retrouver leur terrain de prédilection. L’épreuve ne bouleversera pas ses principes, avec dans un premier temps les vallonnements du Valenciennois, puis un parcours plus plat, tout ceci conclu par un sprint final pour succéder à Nacer Bouhanni. Le schéma du parcours qui avait séduit à la fois le public et les coureurs sera reconduit, à savoir une première boucle de 100 kilomètres suivie d’une autre de 40 kilomètres avec pour terminer les trois tours du traditionnel circuit final de 20 kilomètres. A l’issue des 200 kilomètres, la magnifique ligne d’arrivée de la rue Arthur Brunet sera certainement encore le juge de Paix de cette 56ème édition.
Niki Terpstra. Et de deux pour Niki Terpstra (Etixx-Quick Step), dont l’excellente performance dans le contre-la-montre de Losail et une vigilance de (presque) tous les instants auront suffi à porter pour la deuxième fois sur la plus haute marche du podium du Tour du Qatar. « J’étais venu ici pour défendre mon titre, ou tout du moins pour obtenir la meilleure place possible, a commenté le double Maillot Or. J’étais encore un peu nerveux dans la dernière étape car rien n’était fait avec Alexander Kristoff, mais il n’y est pas parvenu. Mes coéquipiers ont rendu le travail des Katusha plus dur si bien qu’ils ont été incapables de placer et lancer Kristoff dans le final. » Le Néerlandais sera encore très attendu dans les semaines à venir sur le terrain des classiques, lui qui est tenant du titre sur Paris-Roubaix.
Championnat d’Océanie CLM. Ancien champion d’Australie du contre-la-montre, médaillé de bronze du Championnat du Monde Espoirs de la spécialité en 2011, l’Australien Michael Hepburn (Orica-GreenEdge) est devenu hier champion d’Océanie du contre-la-montre. La course continentale se disputait à Toowoomba, dans le sud-est du Queensland. Chaleur et vent étaient au rendez-vous sur un circuit relativement plat de 38 kilomètres que le jeune coureur de 23 ans a accompli à 46,3 km/h de moyenne pour rafler le titre 36 secondes avant Craig Evers, 38 avant Cameron Wurf. « Il n’y avait pas tellement d’endroits où récupérer sur ce parcours exigeant sur lequel le vent s’est levé, ce qui a rendu les choses plus difficiles », raconte Michael Hepburn, qui avait choisi de s’engager au départ du fait d’un calendrier allégé.
Classement :
1. Michael Hepburn (AUS, Australie) les 38 km en 48’41 » (46,3 km/h)
2. Craig Evers (AUS, Australie) à 36 sec.
3. Cameron Wurf (AUS, Australie) à 38 sec.
4. Patrick Bevin (NZL, Nouvelle-Zélande) à 44 sec.
5. Peter Milostic (AUS, Australie) à 46 sec.
6. Jason Christie (NZL, Nouvelle-Zélande) à 50 sec.
7. Jordan Kerby (AUS, Australie) à 1’17 »
8. Benjamin Dyball (AUS, Australie) à 1’21 »
9. Lachlan Norris (AUS, Australie) à 1’25 »
10. Dylan Pierre-Humbert (AUS, Australie) à 1’27 »
3 questions à… Armindo Fonseca (Bretagne-Séché Environnement)
Armindo, vous avez appris à gagner la saison dernière en gagnant une étape des Boucles de la Mayenne et le Tour de Vendée, qu’est-ce que cela change désormais ?
On a toujours peur de ne pas savoir gagner. Une fois qu’on y parvient, on prend conscience qu’on en est capable. C’est motivant pour cette année et ça me donne envie de bien faire. Je n’ai qu’une idée en tête : gagner à nouveau. Quelle que soit la course, elles sont toutes bonnes à prendre. Mais je veux aussi être un peu plus performant sur de belles courses, à commencer par Paris-Nice. C’est sur des épreuves comme ça que l’on prend de la force, de l’expérience. Je veux en acquérir pour, un jour peut-être, être en mesure d’en gagner une belle.
Avez-vous pris une nouvelle dimension au sein de l’équipe ?
On me fait un peu plus confiance, je le ressens au niveau du staff, des DS, des coureurs. Je pense qu’ils ont une autre vision de mes capacités. C’est motivant. Il y a eu un gros recrutement cette année, j’espère que ça va m’apporter en course et que je pourrai moi aussi de mon côté donner mon petit coup de pouce quand il le faudra. J’espère apprendre beaucoup auprès d’un coureur comme Pierrick Fédrigo, dont j’aime les qualités de puncheur.
Qu’avez-vous apporté de nouveau à votre préparation hivernale ?
Je n’ai pas changé ma méthode d’entraînement, j’ai vraiment essayé de copier celle de l’année dernière, avec peut-être un petit peu plus de charges. Je suis suivi par Franck Renimel, l’entraîneur de l’équipe. Nous avons analysé ce qui allait et ce qui allait moins pour essayer de m’améliorer au mieux pour cette saison. Je sais par exemple que je dois encore améliorer mes montées de cols. J’aimerais progresser en montagne pour mieux passer les cols avec des groupes d’une cinquantaine de coureurs et pouvoir jouer le sprint.