Liquigas-Cannondale. Les vingt-huit coureurs de Liquigas-Cannondale sont arrivés lundi en Sardaigne pour leur second stage hivernal. Ils s’y concentreront jusqu’au jeudi 22 décembre. Sur les routes sardes, le groupe sera divisé en deux en fonction des programmes d’entraînement de chacun. « Les coureurs qui vont recommencer à courir en janvier ont besoin d’exercices plus intenses pour pouvoir être compétitifs dès leur reprise sans trop souffrir, explique l’entraîneur Paolo Slongo. Ces coureurs réaliseront des entraînements plus longs pour travailler leur anaérobie. Le deuxième groupe sera composé de coureurs programmés pour reprendre la compétition en février. Leur programme sera plus basique avec de courtes sessions d’entraînement combinées à de l’aérobie. » Vincenzo Nibali mènera le premier groupe, Ivan Basso le second.
Vuelta. C’est le mercredi 11 janvier que sera dévoilé le parcours du Tour d’Espagne 2012. Le rendez-vous est fixé au Palais des Congrès de Navarre à Pampelune, d’où s’élancera la 67ème édition de la Vuelta le samedi 18 août. A cette occasion, le parcours, les aspects sportifs, techniques et géographiques de l’épreuve seront dévoilés au grand public. La Navarre avait été désignée pour le Grand Départ 2012 l’été dernier, avec l’attribution de l’événement à la ville de Pampelune. Une première étape lancera la ronde ibérique le samedi 18 août, mais les modalités de cette étape inaugurale restent à définir. La deuxième étape, elle, est déjà ébauchée. Elle reliera Pampelune à Viana, toujours en Navarre. Ce Grand Départ au pays de Miguel Indurain renouera des liens précieux entre la Navarre et la Vuelta puisque la course n’avait plus rendu visite à ce territoire depuis 1994. L’épreuve se tiendra jusqu’au dimanche 9 septembre.
Andre Greipel. C’est un fidèle de l’épreuve australienne, dont il a déjà remporté deux éditions en 2008 et 2010. Le mois prochain, Andre Greipel partira en quête d’un troisième succès final dans le Tour Down Under, à la tête de sa nouvelle équipe Lotto-Belisol. Son objectif se cantonne pour l’heure à une victoire d’étape, mais chacun des membres de son groupe a été sélectionné en vertu de ses capacités à pouvoir peser sur une ou plusieurs étapes de l’épreuve inaugurale du calendrier. A l’évidence, l’équipe belge comptera sur son sprinteur allemand pour ouvrir son palmarès. Andre Greipel a déjà gagné huit étapes du Tour Down Under. « C’est toujours spécial pour moi de courir en Australie, rappelle-t-il. C’est ici que pour la première fois j’ai frappé à la porte des sprinteurs de classe mondiale. Ce sera important d’y tester notre nouveau train. »
Andy Schleck. De retour du premier stage de l’équipe RadioShack-Nissan à Calpe, Andy Schleck a accordé une interview à La Dernière Heure. « Frank et moi sommes déjà en bonne forme car nous avons repris l’entraînement plus tôt que les saisons précédentes, a-t-il admis. L’essentiel du stage était surtout de poser les fondations de cette nouvelle équipe. Le matin, nous nous divisions en deux groupes au moment de prendre la route, mais nous avons modifié leur composition chaque jour pour favoriser les rapprochements et apprendre à nous connaître. Avec Johan Bruyneel, nous avons déjà discuté d’une multitude de choses que nous pouvions améliorer et avons déjà changé certains aspects de l’entraînement hivernal. Nous effectuons ainsi moins de longues sorties dans le froid. Je reprendrai au Tour d’Oman avant de disputer Paris-Nice. Nous déciderons ensuite quelle sera la meilleure voie pour arriver au sommet sur le Tour. »
Roman Kreuziger. Il n’y aura pas de Tour de France au programme de Roman Kreuziger (Astana) la saison prochaine. Après une expérience malheureuse l’été dernier, celui qui avait accroché par deux fois la 9ème place en 2009 et 2010 a décidé de se concentrer sur les deux autres Grands Tours. Il participera au Giro et à la Vuelta. 6ème et meilleur jeune du Tour d’Italie pour sa découverte de la course rose au printemps dernier, le Tchèque a préféré le Giro au Tour. « Le Tour va favoriser les rouleurs avec deux contre-la-montre et je ne serai probablement pas en mesure de rivaliser avec les favoris même si je me suis amélioré dans le chrono, estime Roman Kreuziger. Le parcours du Giro est plus supportable que celui de cette année. Et quand on compare la façon dont ont été construites les deux courses, je préfère largement le Giro, où je peux viser un podium. »