Philippe Gilbert. Ça ne semble décidément pas vouloir aller pour Philippe Gilbert (BMC Racing Team) à l’approche de la campagne des classiques, qui s’ouvrira samedi avec Milan-San Remo. Hier, le champion de Belgique a renoncé à s’élancer sur Tirreno-Adriatico. Il a souffert d’une poussée subite de fièvre dimanche soir après l’étape de montagne de l’épreuve italienne et se plaignait de la gorge et de la tête. Malade, le Wallon a renoncé à finir Tirreno. Son entourage estime que Philippe Gilbert devait certainement lutter contre cette maladie depuis plusieurs jours. Pour expliquer ses contreperformances récurrentes depuis le début de la saison, le lauréat du WorldTour 2011 avait dans un premier temps confié souffrir des dents. Il espère pouvoir se retaper dans les temps pour Milan-San Remo, son premier véritable objectif.
Paris-Nice. La course au soleil se sent bien dans les Yvelines, d’où elle s’élance depuis 2010. Aussi, le conseil général des Yvelines et Amaury Sport Organisation ont prolongé hier leur partenariat jusqu’en 2017. Le département sera en charge de l’organisation du Grand Départ de Paris-Nice pour les cinq prochaines éditions. « Les trois derniers départs de Paris-Nice, à Montfort l’Amaury (2010), Houdan (2011) et Dampierre-en-Yvelines (2012), ont été autant de succès, a commenté le directeur de l’épreuve Christian Prudhomme. Le département des Yvelines, de par la richesse de sa culture et la diversité de son territoire, constitue une formidable terre d’accueil pour le cyclisme et je suis ravi de continuer l’aventure avec le conseil général, sur Paris-Nice, pour les cinq années à venir. » Avant la prochaine édition de Paris-Nice, les Yvelines recevront le départ de la dernière étape du Tour de France 2012 à Rambouillet le dimanche 22 juillet.
UCI WorldTour. Sept compétitions intégrées à l’UCI WorldTour et dont la licence arrivait à expiration ont été renouvelées dans le circuit mondial pour les années à venir. Hier, la Commission des Licences a statué sur la prolongation des licences de sept épreuves. Elle a décidé d’octroyer de nouveaux labels WorldTour au Tour de Catalogne, à Gand-Wevelgem, au Tour de Suisse, au Grand Prix Ouest-France, au Tour de Pologne, à la Vattenfall Cyclassics et à l’Eneco Tour. Une bonne nouvelle pour toutes ces épreuves introduites au calendrier WorldTour depuis la création du challenge en 2005. L’Union Cycliste Internationale a précisé qu’en ce qui concernait le Tour de Catalogne, qui avait récemment fait état de ses difficultés financières, elle était prête à participer à un plan de développement durable, dont les détails restent à définir.
Juan-Antonio Flecha. Le Team Sky marche du tonnerre ces temps-ci. Et pourtant un grain de sable vient d’enrayer la mécanique. Juan-Antonio Flecha, l’une des figures de proue de l’équipe sur les classiques flandriennes, s’est fracturé la main en chutant à l’entraînement. Passé sur la table d’opération, il s’est vu fixer trois vis pour consolider l’os brisé. L’Espagnol affirme avoir pu continuer à rouler sur home-trainer avant son intervention chirurgicale. Il attend maintenant de pouvoir entamer sa rééducation. Quoi qu’il en soit, Juan-Antonio Flecha est forfait pour Milan-San Remo. 3ème du Circuit Het Nieuwsblad fin février, il envisage de pouvoir reprendre dans huit jours sur A Travers la Flandre. Le cas échéant, il irait refaire du jus sur les routes du Critérium International fin mars, même si son choix premier serait de doubler Grand Prix E3 le vendredi 23 mars et Gand-Wevelgem deux jours plus tard avant les deux grandes classiques pavées, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, les deux premiers dimanches d’avril.
Vincenzo Nibali. En se classent 2ème de l’étape hier à Offida, Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale) est revenu à 6 secondes de Chris Horner au classement général de Tirreno-Adriatico. Cet après-midi, le Sicilien devra reprendre ces secondes-là sur la distance chronométrée de 9,6 kilomètres. Y parviendra-t-il ? Il veut y croire. « Ces 6 secondes sont un avantage important pour le moral et viennent gonfler ma confiance. Plus que Horner, je pense que c’est Kreuziger qu’l faudra battre. A Offida, on avait étudié notre stratégie de manière à ce que j’arrive pour la gagne dans les derniers kilomètres. Au fur et à mesure des passages sur la ligne, j’avais repéré les endroits où porter mon effort. J’ai réussi à prendre mes adversaires par surprise. La seule chose que nous n’ayons pu contenir, c’est l’attaque de Joaquim Rodriguez au kilomètre. »