Alberto Contador. C’est un S-Works Tarmac AC’15 au design unique qu’a conçu Specialized pour l’un de ses plus emblématiques ambassadeurs : Alberto Contador (Tinkoff-Saxo). Hier, le multiple vainqueur de Grands Tours a honoré sa nouvelle monture sur les routes de Tirreno-Adriatico. Le thème retenu pour ce vélo exclusif reste le Pistolero, auquel a été incorporé les trois couleurs associées aux maillots de leader des trois Grands Tours, qu’Alberto Contador est l’un des six coureurs de l’Histoire à posséder à son palmarès. Un design accrocheur pour un vélo qu’Alberto Contador va pouvoir utiliser toute la saison. « Nous parlions depuis longtemps d’un vélo représentant la Triple Couronne du Tour, du Giro et de la Vuelta, il est devenu réalité, se réjouit Alberto Contador. Ça va me donner de l’inspiration et de la motivation. »
Association des coureurs professionnels. A la demande de nombreux athlètes, le CPA, l’association des coureurs professionnels, a décidé de mettre en place en ce début de saison 2015 un tout nouveau concept de présence sur les épreuves les plus importantes du calendrier. Le projet consiste à garantir la présence d’un délégué sur chaque jour de course des épreuves du WorldTour ainsi que sur d’autres compétitions de renom. Le délégué du CPA sera à l’écoute des coureurs pour toutes observations, questions et propositions relatives à la course ou à la pratique de leur métier. Les coureurs mais aussi les organisateurs, les équipes et l’UCI pourront ainsi compter sur un interlocuteur pouvant synthétiser l’avis et la voix de la majorité du peloton en cas de nécessité.
Richie Porte. Après avoir conquis les étapes-reines du Tour Down Under au Mont Willunga et du Tour d’Algarve à l’Alto de Malhao, Richie Porte (Team Sky) s’est imposé hier dans l’étape-reine de Paris-Nice à la Croix de Chaubouret. Désormais c’est vers la montée chronométrée du col d’Eze dimanche, où il s’était imposé il y a deux ans pour bâtir sa première victoire dans la course au soleil, que l’Australien se tourne. « J’adore cette ascension, rappelle-t-il. Et bien sûr j’espère y réaliser une grande performance dimanche. Je pense que j’en suis capable, mais il reste auparavant deux étapes difficiles. Je suis en position idéale au classement général, 2ème à 1 seconde, avec Geraint Thomas juste derrière moi. C’est bon d’avoir deux cartes à jouer. Le rêve serait d’être en jaune dimanche soir car j’adore cette course et je veux la regagner. »
Michal Kwiatkowski. S’il a récupéré hier le maillot jaune au sommet du col de la Croix de Chaubouret, le champion du monde Michal Kwiatkowski (Etixx-Quick Step) n’a pas fait le plus dur. Il lui reste à contenir les Sky dimanche dans la montée chronométrée du col d’Eze. Quand Richie Porte s’y était imposé il y a deux ans, lui la découvrira. « Je m’attends déjà à une étape exigeante samedi, dit-il. Je ferai de mon mieux pour défendre le maillot jaune après l’avoir reconquis dans une étape aussi rude que celle de la Croix de Chaubouret. C’est la première fois que je me suis senti aussi bien dans une étape de montagne. Quand Geraint Thomas a démarré, je m’attendais à une action de Richie Porte. J’étais avec lui quand il est rentré sur la tête de course mais lorsqu’il a accéléré une fois encore je n’ai plus été en mesure de le suivre. Porte et Thomas étaient franchement forts mais j’ai réalisé une grosse performance et j’en suis heureux. »
Jens Debusschere. Avec la présence de certains cadors du sprint mondial, personne ne s’attendait vraiment à ce que Jens Debusschere (Lotto-Soudal) débloque son compteur de victoire sur une course WorldTour. Pas même l’intéressé qui a su profiter du sprint houleux qui a mis au tapis Elia Viviani pour s’imposer. « La vitesse était très élevée et j’étais, comme tout le monde, à la recherche de mes équipiers, note le champion de Belgique. Je savais que Jurgen Roelandts devait encore arriver, mais je ne l’ai pas directement trouvé. Je ne l’ai vu qu’à 800 mètres de l’arrivée. Il m’a parfaitement emmené vers l’avant et à ce moment, je savais que j’allais réaliser un bon résultat. La condition est bonne, je pensais donc à une place dans le Top 5, mais je ne m’attendais pas à gagner contre les grands sprinteurs qui sont ici au départ. »
Mark Cavendish. En quête d’une victoire en WorldTour depuis près d’un an, Mark Cavendish (Etixx-Quick Step) devra encore patienter pour retrouver la première marche du podium d’une course du plus haut niveau mondial. Tout semblait pourtant réuni hier. Bien placé dans le final, le Britannique a été victime d’un ennui mécanique en plein sprint. « Quand j’ai voulu produire mon effort, ma chaîne est passée du grand au petit plateau, explique l’ancien champion du monde. À cause de cela, j’ai dû changer de ligne vers la droite. Je n’ai rien pu faire pour éviter cela. C’est un miracle de ne pas avoir chuté. J’ai revu les images dans le bus. Je suis désolé pour Elia Viviani qui est tombé juste derrière moi et tous les autres coureurs impliqués dans cette chute. J’espère qu’il n’y a rien de grave. »
Elia Viviani. L’ennui mécanique dont a été victime Mark Cavendish a eu des conséquences regrettables pour Elia Viviani (Team Sky). Calé dans le sillage du sprinteur britannique, l’Italien a touché sa roue arrière à 200 mètres de l’arrivée et a donc été projeté au sol. Resté sur le bitume, le double médaillé mondial aux derniers Championnats du Monde sur piste a reçu les soins nécessaires, mais a tout de même franchi la ligne sur son vélo. « Elia est assez meurtri après cette chute, remarque le médecin de l’équipe Inigo Sarriegui. Nous lui avons fait passer des radios pour s’assurer que tout allait bien. Elles ont confirmé qu’il n’y avait pas de fracture. Il a quelques grosses plaies et ce sera forcément douloureux pour lui. Nous allons voir comment son cas évolue et de là, nous déciderons s’il prendra le départ de la prochaine étape. »