Alberto Contador. Une décision ne devrait pas être prise avant deux à trois mois dans l’affaire Alberto Contador, ont fait savoir les responsables de la Fédération Espagnole de Cyclisme (RFEC), désormais chargés de se prononcer dans le cadre du contrôle positif dont a fait l’objet l’Espagnol sur le Tour. Si le règlement de l’Union Cycliste Internationale fixe à un mois le délai dont dispose une commission de discipline pour livrer un verdict, la loi antidopage espagnole, que suivra la RFEC, permet une période de trois mois. Le dossier Contador étant si complexe (et particulièrement volumineux), les Espagnols auront besoin de temps. La commission disciplinaire espagnole entend également solliciter les compétences d’experts neutres pour vérifier la véracité des preuves présentées par les différentes parties. Alberto Contador sera également entendu.
Andy Schleck. Le Luxembourgeois Andy Schleck (Team Saxo Bank) attend fiévreusement le verdict qui sera prononcé dans le cas de l’affaire Contador. A moins que l’Espagnol ne soit absous, la victoire dans le Tour de France 2010 lui reviendra, quelle que soit la sanction qui sera prononcée à l’encontre de Contador : quelques mois, un an ou deux ans. Or Andy Schleck espère sincèrement une issue heureuse pour le Madrilène car il ne souhaite pas d’une victoire sur tapis vert dans le Tour de France. « Cette manière de gagner ne me conviendrait pas, a affirmé le Luxembourgeois au Telegraaf. Mon nom pourrait figurer au palmarès du Tour de France mais je n’aurai pas pu bénéficier d’un vrai triomphe. Je veux gagner le Tour sur la route. Pour moi, Contador restera toujours le vainqueur de l’édition 2010. »
Contrôles nocturnes. Les recommandations faites par des observateurs indépendants de pratiquer des contrôles antidopage nocturnes, donc moins prévisibles, ont reçu un avis défavorable des coureurs français, qui se sont exprimés par le biais de l’UNCP, leur syndicat. « Les Français font connaître leur opposition formelle à cette perspective », a déclaré le président de l’UNCP Pascal Chanteur, rappelant que les coureurs avaient déjà fait des concessions sur de nombreux points de leur vie privée : le suivi médical astreignant, le système ADAMS, les contrôles inopinés permis hors compétition entre 6h00 et 22h00, le financement de la lutte antidopage… « D’autres sports s’opposent à ce principe de localisation que d’ailleurs aucun citoyen n’accepterait au motif, vrai, du droit élémentaire au respect de sa vie privée. En réaffirmant notre accord pour la politique antidopage, nous vous demandons aussi de nous laisser un peu la paix, ne serait-ce que la nuit pour dormir ! Il y a une limite à tout, surtout à l’indécence, et à force de gravir les échelons de l’inacceptable il arrive que l’on atteigne le dernier barreau. Si l’Agence Mondiale Antidopage devait persévérer dans cette intention de contrôles inopinés de nuit elle se heurterait à la résistance des coureurs. Ils savent se battre sur les routes. Sur d’autres terrains aussi. »
Tyler Farrar. Le sprinteur américain de l’équipe Garmin-Cervélo fera sa rentrée au Tour Down Under l’an prochain, et ceci pour la première fois de sa carrière. Tyler Farrar, candidat au Maillot Vert du Tour de France 2011, a choisi l’Australie pour effectuer son retour à la compétition. « C’est important pour notre course d’avoir un coureur du calibre de Tyler Farrar ici en janvier, a déclaré l’organisateur du Tour Down Under Mike Turtur. Je crois qu’il peut être l’un des prochains grands sprinteurs internationaux. » Lauréat de la Vattenfall Cyclassics pour la deuxième fois cette saison, Tyler Farrar a remporté deux étapes du Tour d’Italie et une étape du Tour d’Espagne. L’Américain est le deuxième coureur à confirmer sa participation au Tour Down Under après son compatriote Lance Armstrong (RadioShack) !