Romain Bardet. 27ème du classement général de Paris-Nice à 42 secondes de Matthews, Romain Bardet (Ag2r La Mondiale) comptait sur la bataille du Mont Brouilly pour remonter des places et récupérer des secondes. Mais l’annulation de l’étape l’a privé de cette opportunité. « Ça fait partie des circonstances de course, analysait-il hier soir. C’est dommage car c’est une occasion de moins de remonter au général, mais dans ces conditions il n’était pas possible de continuer. La décision a été sage. De mon côté je n’envisageais pas l’annulation de l’étape. Sans être insensible au froid, je m’étais préparé physhologiquement à des conditions difficiles. Beaucoup de grimpeurs sont déçus car ça va nous faire arriver à Utelle avec un classement un peu figé, mais il reste de la route jusqu’à Nice et j’espère que ce n’est que partie remise. »
Infirmerie. Trois coureurs français ont quitté la route de Paris-Nice hier. Pierrick Fédrigo (Fortuneo-Vital Concept) s’est d’abord retiré avant le départ de Cusset, touché par une bronchite dont il souffrait depuis plusieurs jours. Plus loin, Arthur Vichot (FDJ) est monté dans la voiture-balai, arrêté par des soucis gastriques. Sa participation à Milan-San Remo, dont il a fait un objectif, n’est pas remise en question. Alexis Vuillermoz (Ag2r La Mondiale) enfin a fait les frais d’une mauvaise chute sur les routes verglacées. Elle lui a occasionné de multiples contusions en particulier du membre inférieur droit avec des plaies superficielles de la hanche, du genou et de la cheville ainsi qu’une contusion cervicale qui lui cause des contractures. Son évolution sera suivie afin de décider de la nécessité de réaliser des examens complémentaires.
La question Facebook. Les organisateurs de Paris-Nice ont-ils pris la bonne décision en annulant la 3ème étape en dépit de son enjeu ? Donnez-nous votre point de vue !
Vincenzo Nibali. Plusieurs fois acteur de Milan-San Remo, 3ème de l’édition 2012 quand il avait fait la différence avec Gerrans (1er) et Cancellara (2ème) en haut du Poggio, Vincenzo Nibali (Astana) est définitivement fâché avec la classicissima. Il n’en prendra pas le départ le 19 mars, estimant n’avoir plus rien à attendre d’une classique taillée de nouveau pour les sprinteurs. Partisan d’un durcissement du parcours tel que celui qui avait été envisagé il y a deux ans avant que des intempéries ne s’en mêlent et fassent définitivement reculer les organisateurs, Vincenzo Nibali a annoncé qu’il préférait renoncer, ayant « tout tenté par le passé pour lâcher les sprinteurs, sans y parvenir. Je regrette de prendre cette décision mais ma présence sur ce type de course n’a plus aucun sens. A moins que mes employeurs m’y obligent, je n’y reviendrai plus. »
Cannondale. Venue sur Tirreno-Adriatico avec deux options pour le général, Rigoberto Uran et Davide Formolo, l’équipe Cannondale a vu ses ambitions s’envoler dès le contre-la-montre par équipes de Lido di Camaiore, la faute à une chute qui a impliqué quatre de ses huit coureurs. Si Rigoberto Uran, tombé, a pu repartir, le groupe a laissé derrière lui Sebastian Langeveld et Ramunas Navardauskas, qui ont regagné l’arrivée à leur rythme. Si personne n’affiche de blessure sérieuse, l’équipe américaine a abandonné 2’03 ». « Il faut arrêter de penser au général, a déclaré le directeur sportif Fabrizio Guidi. Nous avions pris un très bon départ quand il s’est passé quelque chose au milieu du groupe. Les gars se sont touchés et quatre d’entre eux sont tombés, et nous avons été obligés de couper notre effort. »
Marianne Vos. Après dix mois d’indisponibilité, Marianne Vos (Rabo Liv Women Cycling Tem) s’apprête à faire son retour à la compétition. La championne olympique en titre, trois fois championne du monde sur route, sera au départ dimanche du Tour de Drenthe. Aux Pays-Bas, la Néerlandaise de 28 ans, qui n’a plus pris part à la moindre compétition depuis avril 2015, tentera de prendre un nouveau départ, elle qui a dû soigner des pépins physiques multiples, en fait les effets d’une surcharge d’entraînement. « J’attends ce moment avec impatience, a-t-elle précisé à Sporza. Je ne vais pas à Drenthe pour gagner. A ce stade de la saison, c’est le rythme de la compétition qui importe. Après une telle absence, il va me falloir un certain temps pour le retrouver. Je n’ai pas encore le niveau que j’ai envie d’atteindre, mais je suis sur la bonne voie. »