Chris Froome. C’est une des images qui fait le buzz sur la planète cyclisme. À 19 kilomètres de la ligne, soit à 6 kilomètres du pied du col du Béal, les caméras du Critérium du Dauphiné braquées sur Chris Froome (Team Sky) filment une scène rare: celle d’un coureur en train d’utiliser un inhalateur. Immédiatement les questions ont fusé alors que le vainqueur sortant du Tour de France a fait l’objet de multiples accusations sans preuve. Prompte à réagir sur Twitter, Michelle Cound, la compagne du Britannique a défendu son bien-aimé. « Il n’a pas besoin d’autorisation thérapeutique, peste-t-elle. Il a de l’asthme. D’où ses quintes de toux après l’effort. » Une gêne qui ne l’a pourtant pas empêché de livrer une bataille à couteaux tirés avec Alberto Contador dans la difficulté auvergnate au sommet de laquelle il a accentué son avantage sur l’Espagnol.
Robert Gesink. Les espoirs de Robert Gesink (Belkin) d’être au départ du Tour de France sont restés vains. Le Néerlandais ayant souffert de problèmes cardiaques au printemps ne verra pas Leeds. De retour d’un stage à la Sierra Nevada, l’équipe Belkin a jugé cette décision plus prudente. « Ma participation au Tour de France était une possibilité, mais la réalité dans ces moments avant et après l’opération est extrêmement dure, souligne Gesink. Il ne serait pas sage de me préparer pour la course la plus importante de l’année de manière forcée. Pour prendre le départ du Tour, il faut être au top de sa forme et je ne suis pas convaincu de l’être. » Le Batave retrouvera cependant le chemin de la compétition au Ster ZLM Toer du 18 au 22 juin, soit un mois et demi après son opération au cœur consécutive à ses problèmes de tachycardie. Il participera en revanche au Tour de Pologne dans le but de préparer le Tour d’Espagne.
Julian Arredondo. Dans la formation Trek Factory Racing depuis six mois, Julian Arredondo s’est déjà vu offrir une prolongation d’un an de contrat. Le Colombien, meilleur grimpeur du Giro cette année et vainqueur d’une étape de montagne est désormais lié à la formation américaine jusqu’à la fin de l’année 2016. Sa découverte du WorldTour s’est plutôt bien passée. Révélé sur le Tour de Langkawi qu’il a remporté l’an dernier, le coureur de 25 ans s’est distingué sur les Ardennaises avant de réaliser un excellent Giro, même si ses ambitions de bon classement général se sont évanouies au Mont Cassin. « Nous sommes ravis de son développement cette année, affirme son manager Luca Guercilena. Son appétit pour la compétition est contagieux. D’un autre côté, il est toujours prêt à apprendre. Il a bon état d’esprit et son talent est évident. »
Bardiani-CSF. Avec trois victoires d’étape au compteur sur le dernier Tour d’Italie, la formation Bardiani-CSF a sécurisé son partenaire cycles jusqu’en 2017. La marque MCipollini continuera de fournir les RB1000 (utilisé par Enrico Battaglin à Oropa) et RB800 (enfourché par Marco Canola à Rivarolo Canavese et Stefano Pirazzi à Vittorio Veneto) aux hommes de Roberto Reverberri. En revanche, le vélo de contre-la-montre qu’ils utiliseront sera révélé au public à l’Eurobike à Friedrichshafen en août. « Après avoir renouvelé notre contrat il y a quelques semaines avec notre sponsor principal, nous posons une nouvelle pierre de notre futur avec la poursuite de notre collaboration avec MCipollini. Pour les trois prochaines années, nous avons établi un plan ambitieux qui nous donnera de fantastiques résultats. »