David Lappartient, Président de l’UCI, à Innsbruck | © Sirotti
Les équipes, l’UCI (à travers de son Comité Directeur) et les organisateurs de courses ont approuvé une réforme du cyclisme sur route à partir de 2020. La réunion a eu lieu ce mardi à Innsbruck, en marge des Championnats du Monde, pour approuver une réforme que Le Conseil du Cyclisme Professionnel avait déjà accepté. Les points principaux de la réforme sont :
Calendrier UCI:
Il sera composé de 3 catégories. UCI Continental conservera son statut actuel. Au-dessus, l’UCI crée l’UCI ProSeries, qui inclura des courses qui font actuellement partie des catégories HC et .1 et des courses « à haute importance stratégique dans l’optique du développement du cyclisme ». L’UCI WorldTour sera la catégorie la plus importante. Elle inclura les 3 Grands Tours, des courses d’un jour et l’UCI Classics Series, une nouvelle subdivision créée pour intégrer les 5 Monuments et, potentiellement, 15 courses très importantes du calendrier (Paris-Nice, Critérium du Dauphiné…). L’UCI décidera prochainement si ces courses intègreront l’UCI Classics Series ou si elles resteront épreuves UCI WorldTour.
Nombre de « Wild cards » pour les Grands Tours
Dans la recherche s’un système plus ouvert, les acteurs du vélo se sont aussi mis d’accord sur la réduction du nombre d’invitations (wild-cards) pour les Grands Tours. Actuellement, les organisateurs peuvent inviter 4 équipes. À partir de la mise en place de cette réforme en 2020, les organisateurs ne pourront inviter que 2 formations. En plus des 18 équipes World Tour, les deux meilleures équipes de deuxième division pourront participer aux Grands Tours. Par conséquence, seulement 2 places resteront disponibles pour les équipes invitées « wild-card ».
Óscar Rodríguez, cycliste d’Euskadi-Murias, équipe invitée sur La Vuelta 2018 | © Sirotti
Critères de la catégorie WorldTour
À partir de la fin de la saison 2019, les équipes recevront une licence WorldTour pour une durée de 3 ans (2020 à 2022). « Nous aurons en compte 5 critères qui serviront à comparer les WorldTeams avec les potentiels candidats : éthique, administratif, financier, organisationnel et sportif », a déclaré David Lappartient. La reforme considère que 3 ans est suffisant pour « obtenir une combinaison entre stabilité et système ouvert ». Tous les 3 ans, les équipes seront jugées sur ces critères afin de les comparer avec les potentiels candidats.
Sur le critère sportif, les candidats, notamment les deux meilleures équipes de deuxième division, pourront obtenir autant de points que les équipes WorldTour et viser les Grands Tours. Sur les autre critères (éthique, administratif, financier et organisationnel), l’appartenance à la deuxième division ne représentera pas un grand obstacle afin de garantir un système ouvert aux potentielles équipes.
La réforme n’est pas finalisée. Selon David Lappartient, « il reste encore des détails à préciser ». Néanmoins, le Président de l’UCI, remercie les différentes parties pour « porter cette vision collective pour le cyclisme professionnel et dépasser leurs potentielles divergences ».
Par Miguel Graciani