Omega Pharma-Quick Step. Pour sa première apparition sur un Grand Tour avec sa nouvelle formation, Mark Cavendish sera le leader d’Omega Pharma-Quick Step. Une situation qui tranche avec celle qu’il a connue chez Sky sur le Tour de France où le natif de l’île de Man était souvent cantonné à un rôle d’équipier. Matteo Trentin, Iljo Keisse, Gert Steegmans, Julien Vermote et Michal Golas aideront le sprinteur britannique. « Nous démarrons avec une équipe construite autour de Mark Cavendish, a déclaré le directeur sportif Davide Bramati. La présence d’un pur sprinteur comme Mark change notre approche de la course si l’on compare à nos dernières participations. » L’équipe belge comptera sur l’expérience de Jérôme Pineau pour les étapes de transition et les talents de grimpeur de Gianluca Brambilla et de Serge Pauwels.
Team Katusha. Deuxième l’an passé grâce à Joaquim Rodriguez, le Team Katusha prendra le départ du Tour d’Italie cette année avec des ambitions plus mesurées. Maxim Belkov, Pavel Brutt, Giampaolo Caruso, Vladimir Gusev, Petr Ignatenko, Dmitriy Kozonchuk, Luca Paolini, Yuriy Trofimov et Angel Vicioso, sont les neuf coureurs alignés par l’équipe russe. « Je pense que notre équipe peut obtenir de bons résultats, juge le directeur sportif Valerio Piva. Nous aurons Trofimov comme leader, mais Caruso a également prouvé qu’il était en grande forme. Nous aurons aussi beaucoup de coureurs capables de gagner des étapes comme Paolini, Belkov et Brutt. Notre but sera de gagner au moins une étape et d’être en bonne position au classement général final. »
BMC Racing Team. Cadel Evans sera bien entendu le leader la formation BMC Racing Team sur le Tour d’Italie. La dernière apparition de l’Australien sur la course rose remonte à 2010. Il avait alors remporté une étape d’anthologie sur les routes blanches à Montalcino et porté le maillot rose une journée. L’ancien champion du monde a décidé de sa participation en dernière minute et il est donc difficile de savoir quelles seront ses ambitions. D’autant que son grand objectif reste d’accrocher un deuxième Tour de France en juillet. Vainqueur de la 1ère étape l’an dernier, Taylor Phinney sera l’autre leader de l’équipe américaine. Adam Blythe, Steve Cummings, Klaas Lodewyck, Steve Morabito, Daniel Oss, Ivan Santaromita et Danilo Wyss seront également alignés.
Androni Giocattoli. La formation sud-américaine présentera au départ de Naples une équipe majoritairement composée d’Italiens. Le champion d’entre eux, Franco Pellizotti sera le leader d’Androni Giocattoli, lui qui fait son retour sur le Giro après quatre ans d’absence. Il pourra compter sur l’appui d’Emanuele Sella en montagne. Vainqueur du Tour de Toscane dimanche, Mattia Gavazzi sera le sprinteur désigné et pourra compter sur le jeune Fabio Felline. « Tous les coureurs auront leur chance en attaquant pour les victoires d’étape ou pour appuyer notre capitaine », précise le manager Gianni Savio. Jaïre Ermeti, Diego Rosa, Tomas Gil, Jackson Rodriguez et Miguel-Angel Rubiano complètent l’effectif.
Blanco. C’est une équipe Blanco solide qui se présentera à Naples samedi. Pour la première fois, Robert Gesink a axé sa saison sur le Tour d’Italie. L’éternel espoir tentera d’exploiter tout son potentiel sur un parcours montagneux qui semble taillé pour lui. Il sera épaulé en montagne par les jeunes Steven Kruijswijk, révélation du Giro en 2011 et Wilco Kelderman, récent 5ème du Tour de Romandie où il a suppléé avec brio son leader. « J’aurais préféré sortir plus confiant du Tour de Romandie, a avoué Gesink, mais je me connais et je sais que je suis un peu en dedans après une semaine passée en entraînement en hypoxie. » Stef Clement, Jack Bobridge, Juan-Manuel Garate, Paul Martens, Maarten Tjallingii et Maarten Wynants auront pour tâche d’aider le Néerlandais dans sa quête de top 5.
Euskaltel-Euskadi. Pour la première fois depuis 2005, Samuel Sanchez prendra le départ du Tour d’Italie. Lors de sa première et unique participation, l’ancien champion olympique avait pris la 17ème place du Giro. L’Asturien sera épaulé par Egoi Martínez, Gorka Verdugo, Jorge Azanza, Pablo Urtasun, Miguel Mínguez, Ioannis Tamouridis, Ricardo Mestre et Robert Vrecer. « L’objectif est de gagner une étape, explique le manager basque Igor Gonzalez de Galdeano. Ce sera très compliqué, mais nous sommes en mesure de lutter pour cela. Nous avons la chance de pouvoir compter sur un leader solide comme Samuel. Nous tenterons d’obtenir un bon classement général. Si Samuel est devant dans les étapes de montagne, il aura les mêmes objectifs pour le général. »
Lampre-Merida. Équipe italienne oblige, c’est avec de grosses ambitions que Lampre-Merida aborde le Tour d’Italie. Les hommes de Giuseppe Saronni seront sur tous les fronts. Sur celui du général d’abord avec Michele Scarponi qui visera un deuxième succès sur le Giro. L’Italien, vainqueur sur tapis vert en 2011 après le déclassement d’Alberto Contador sera soutenu en montagne par Przemyslaw Niemiec et José Serpa, voire par les jeunes Kristijan Durasek et Simone Stortoni. Vainqueur d’étape l’an dernier, Roberto Ferrari sera le sprinteur désigné. Les expérimentés Filippo Pozzato et Daniele Pietropolli encadreront le jeune Mattia Cattaneo pour sa première participation.
Vacansoleil-DCM. La formation néerlandaise s’est volontairement privée de son grimpeur José Rujano. Le Vénézuélien est cité dans une affaire de dopage en Italie et son équipe a donc, par prudence, décidé de se passer de lui. Cette mise à l’écart de dernière minute, conjuguée aux forfaits de Romain Feillu et de Barry Markus, diminue considérablement les ambitions de Vacansoleil-DCM sur ce Tour d’Italie. L’équipe chassera avant tout les étapes grâce à Willem Wauters, Rob Ruijgh, Pim Ligthart, Maurits Lammertink, Martijn Keizer, Marco Marcato, Grega Bole et Frederik Veuchelen. Seul Rafael Valls-Ferri pourrait viser le classement général de la course rose.