Marcel Kittel (Etixx-Quick Step), victime d’une crevaison à 7 kilomètres de l’arrivée l’ayant exclu du sprint. « Nous voulions attendre et voir ce qui allait se passer dans la dernière montée. Nous avons fait bloc avec l’équipe et nous pensions vraiment pouvoir l’emporter. Nous avons mené la poursuite et avant même la fin de la descente, nous étions de retour dans le peloton. Le final était très rapide, j’étais bien positionné avec Fabio Sabatini et Matteo Trentin à mes côtés. Malheureusement, la crevaison est arrivée et la course était terminée. C’est dommage d’être aussi malchanceux, mais je veux féliciter André Greipel. Comme je l’ai déjà dit plus tôt cette semaine, cela fait partie du cyclisme, et après tout, c’était un vendredi 13. »
Tom Dumoulin (Giant-Alpecin), maillot rose avant la 8ème étape empruntant une portion de route blanche de Toscane. « Je ne pense pas que les mauvaises conditions météo vont faire une grande différence. Nous allons simplement être plus sales s’il pleut. Nous ne faisons que monter sur des routes blanches, nous ne descendons pas donc je ne suis pas inquiet. Je ne suis pas du genre à vivre éloigné de mon domicile. J’irai en stage en altitude après le Giro en vue des Jeux Olympiques. Mais peut-être que je vais me battre pour le classement général de toute façon. Il faudra prendre les choses au jour le jour. »
André Greipel (Lotto-Soudal), vainqueur de sa deuxième victoire d’étape en trois jours. « Après quelques dizaines de kilomètres, je pensais que nous allions rejoindre la ligne d’arrivée dans un gruppetto. Dans la première ascension, le peloton s’est scindé en trois parties et le premier groupe semblait être hors de portée. Mais lorsque les six échappés sont sortis, les différents groupes se sont de nouveau réunis. Ce fut un final rapide et étroit avec quelques endroits dangereux, je pense que nous y avons été raisonnables. Au sprint, j’ai tout donné et cela m’a permis de réaliser ce fantastique résultat.Il s’agit de la troisième victoire d’étape en autant de jours pour l’équipe et de mon deuxième succès dans ce Giro. C’est quelque chose d’unique. Il est vrai que nous n’avons pas été au mieux lors des premiers jours, mais vous voyez à quelle vitesse les choses peuvent changer. Nous allons maintenant tenter de continuer sur cette lancée. »
Javier Moreno. Alejandro Valverde devra parcourir les deux dernières semaines du Tour d’Italie avec seulement sept coéquipiers et perd un précieux soutien en montagne. Très utile au champion d’Espagne sur la première arrivée au sommet à Roccaraso jeudi, Javier Moreno doit quitter le Tour d’Italie. Une chute en chemin vers Foligno à 80 kilomètres de l’arrivée hier lui a brisé la clavicule gauche. Les examens menés sur place ont confirmé le diagnostic et ont écarté la possibilité de blessures plus sérieuses. L’Andalou devrait rapidement être rapatrié en Espagne où il entamera sa convalescence.
Devenez Maillot Rose des pronostiqueurs ! Tout au long du Giro, pronostiquez chaque jour avant 14h00 sur le vainqueur de l’étape à venir. Le plus régulier à l’issue des vingt-et-une étapes se verra remettre un maillot rose Santini.
L’étape du jour :
8ème étape : Foligno-Arezzo (186 km). Le peloton du Tour d’Italie poursuit sa longue remontée de la Botte et arrive aujourd’hui en Toscane, à Arezzo. Les organisateurs ont certes retrouvé la raison en proposant un parcours moins excentrique qu’il ne l’a été dans un passé récent, mais Mauro Vegni et son équipe ont réservé quelques surprises aux coureurs à la veille du contre-la-montre dans le Chianti. La première partie de l’étape sera calme, mais la course s’emballera quand elle quittera la vallée du Tibre pour aborder les deux premières montées à une centaine de kilomètres de l’arrivée. La tension montera encore d’un cran à 25 kilomètres de l’arrivée au moment d’aborder l’Alpe di Poti (8,6 km à 6,5 %) dont une bonne partie n’est pas asphaltée. Et les routes blanches deviendront vite grises avec la pluie attendue. L’arrivée est jugée 18 kilomètres plus loin au bout d’une montée d’un kilomètre à 5 % (avec une pointe à 11%).
L’image du jour :
Les caméras embarquées avaient fait leur entrée dans le peloton l’an dernier, mais jusqu’ici, les images tournées ne pouvaient être visionnées qu’après la fin de l’épreuve. Cette époque est révolue. Pour la première fois hier sur la course rose, des images prises en caméras embarquées ont été diffusées en direct sur les écrans de télévision. La petite histoire retiendra que le Russe Andrey Solomennikov (Gazprom-RusVelo) aura été le premier coureur concerné par cette technologie sur un Grand Tour.