Alberto Contador débute sa saison 2011 dans une nouvelle équipe, la Saxo-Bank de Bjarne Riis. Il remplace dans la formation danoise son grand rival Andy Schleck, partit pour la Leopard. Mais la presse cycliste parle surtout, à cette période, du contrôle positif du Pistolero sur le dernier Tour de France au clenbutérol. Néanmoins, il possède l’autorisation de courir et se présente au départ du Giro début mai avec une énorme pancarte de favori dans le dos. Statut que personne ne sera en mesure de lui contester pendant les trois semaines de course.
Son premier coup d’éclat aura lieu lors de la 9ème étape se terminant au sommet de l’Etna où il écrase la concurrence, lève les bras et endosse le maillot rose… pour ne plus le quitter jusqu’à Milan. Les jours suivants, ce sera un récital Pistoleresque sur les pentes italiennes, ponctué par la classe du champion qui laissera des victoires d’étapes aux coureurs réussissant à l’accompagner, tels Jose Rujano ou Paolo Tiralongo, son ancien coéquipier chez Astana. Car Contador était aussi élégant sur son vélo que gentleman dans la vie, n’en déplaise à l’hymne franquiste joué par erreur pendant la cérémonie protocolaire qui vint conclure ce Tour d’Italie. – Adrien Godard