Le Breton Cyril Gautier (Bbox Bouygues Telecom) découvre le Tour de France. A l’occasion de sa première participation à la Grande Boucle, il nous confie son journal de bord.
Cyril, quel bilan tirez-vous de vos dix jours de course ?
Globalement, tout se passe bien. Paris approche, j’espère arriver là-bas. Maintenant, il va y avoir encore deux, trois étapes. Il faut garder de la fraîcheur pour franchir les Pyrénées. La prochaine journée de repos fera du bien.
Comment sont les jambes après le passage des Alpes ?
Je suis quand même fatigué de l’étape d’hier. Heureusement qu’elle n’a pas été courue sur un rythme violent parce que le parcours était vraiment usant. Ca montait, ça descendait, il fallait sans cesse relancer. Ce n’est pas parce que l’on roule à 34 km/h que ce n’est pas difficile. Et puis, il faut compter avec la chaleur.
Avez-vous coché une étape dans les jours qui viennent ?
Non, pas spécialement. Je regarde au fil des jours, suivant mes sensations. Parfois on vise une étape et puis on arrive à prendre le bon wagon. Ca part vite, c’est souvent difficile de prendre le bon coup.
Comment allait Pierre Rolland hier soir après son échappée. Etait-il déçu de ne pas avoir remporté l’étape ?
Non, Pierre a fait ce qu’il avait à faire. On avait prévu d’envoyer quelqu’un dans les coups. Il termine quatrième, il a fait ce qu’il a pu. Je suis déçu pour lui, mais les autres étaient vraiment costauds.
Maintenant, la tactique chez Bbox Bouygues Telecom, c’est la défense du Maillot à Pois ?
En fait, on n’en a pas vraiment parlé encore. Hier, Anthony a perdu le maillot pour un point, s’il pouvait le reprendre, ce serait une bonne chose. Aujourd’hui, on va rester au chaud, car ça risque d’arriver au sprint.
Quel était le menu d’un coureur après une étape comme celle d’hier ?
Pour ma part, j’ai mangé une salade de riz en entrée. Et après, du poisson, des carottes et des pâtes. Tout se passe bien à niveau-là. C’est hyper important pour nous de prendre plaisir à manger.
Propos recueillis à Sisteron le 15 juillet 2010.