Vainqueur de la Cyclassics Hambourg, dimanche, Elia Viviani s’est confié sur son départ chez Quick-Step la saison prochaine. S’il avoue avoir connu de belles victoires et avoir gagné de l’expérience avec la Team Sky, il ne voulait pas « connaître la même année que 2017 ».
Le Giro, objectif numéro 1
Couronnée de succès avec Sky, Elia Viviani a d’abord connu des années très fructueuses en 2015 ou 2016. « Sky a été fondamental dans mes neuf victoires en 2015 et dans celle de la saison passée » a déclaré le sprinteur italien à CyclingWeekly. C’est cette dernière année au sein de l’équipe britannique qui le laisse sur sa fin. « Je ne veux pas connaitre la même année que 2017 où je n’avais pas l’opportunité d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés » a-t-il ajouté. En effet, Viviani n’a pas pu disputer le Giro, son tour national, l’un des plus gros objectifs de sa saison. « L’année prochaine, je veux avoir la possibilité de faire le Giro et d’autres courses variées, mais Team Sky ne pouvait pas me donner de garantie ».
Une équipe taillée pour les sprinteurs
Désormais, avec la formation belge de Patrick Lefevere, Viviani va pouvoir jouir d’un rôle de leader sur la majorité des courses qu’il disputera. Il sera tout de même en concurrence avec Fernando Gaviria, vainqueur de quatre étapes sur le Giro cette année. Alors qu’il avait la possibilité de signer en faveur d’UAE Team Emirates, le départ de Marcel Kittel a dû le convaincre de rejoindre les Belges. « J’ai connu trois belles années avec le Team Sky et je ne pouvais pas partir pour n’importe quelle équipe. Il fallait que ce soit une équipe de qualité ». Plus qu’une équipe de qualité, Quick-Step est une formation qui se focalise souvent sur le sprint, plutôt que le classement général. C’est d’ailleurs souvent le cas dans les Grands Tours. « C’était difficile de partir de Sky car c’est l’une des meilleures équipes du monde, mais Quick-Step est une équipe idéale pour les sprinteurs. C’était une opportunité que je ne pouvais pas manquer ». -Léo Labica