Victor as-tu fait d’autres sports que le vélo ?
J’ai commencé par le football jusqu’à 12 ans. Ensuite, j’ai fait de l’athlétisme plus particulièrement du demi-fond. Mon entraîneur de l’époque m’a demandé de faire du vélo pour me renforcer musculairement et c’est comme ça que je me suis mis au cyclisme à l’âge de 12 ans. Puis mon père fait du vélo depuis que je suis petit et en 2009, il est devenu président de la fédération monégasque.
Combien de clubs as-tu connu ?
Depuis que je fais du vélo, je suis à l’UC Monaco. C’est devenu comme une deuxième famille. Je suis attaché et c’est un honneur d’appartenir à ce club. Je suis fier quand je vois l’évolution du club et les différents coureurs qui ont pu en sortir pour ensuite devenir pro.
Quel entraineur t’a le plus marqué ?
Mon premier entraineur Roger Deco. C’est avec lui que j’ai appris les bases du cyclisme. C’est avec lui que j’ai découvert les compétitions internationales comme le festival de la jeunesse européenne. C’est lui qui m’a le plus marqué.
Combien de sélections comptes-tu?
J’ai une quinzaine de sélections avec la Principauté de Monaco. Entre les Championnats du monde, d’Europe, les jeux européens, les jeux des petits États.
Être monégasque est-ce que ça a été un avantage pour découvrir les épreuves internationales ?
C’est une chance d’être monégasque parce que je n’aurais jamais réussi avec la nationalité française à participer à ces compétitions. Je n’aurais jamais pu découvrir le haut niveau et progresser. C’est un honneur, je suis très très content de représenter mon pays à chaque occasion.
Est-ce que tu penses déjà Championnats du monde pro et aux Jeux olympiques de Tokyo ?
Oui évidemment, de plus le Comité Olympique Monégasque me soutient, donc ce sont des réels objectifs pour le futur.
Quel type de coureur es-tu ?
Je suis un grimpeur, mais je n’ai que 22 ans, je vais petit à petit mieux me connaître. Je pense que je suis fait pour la montagne.
Tu ne sors pas d’un schéma classique, tu n’es pas passé par une formation de DN1, c’était plus compliqué pour de toi de passer pro ?
Non, l’UC Monaco met tout en place pour que les coureurs puissent réussir. Le calendrier est international, on fait beaucoup de courses en Italie pour progresser. Par exemple on a fait le Tour de Lombardie ou encore le Tour du Val d’Aoste.
Comment définis-tu ta saison 2017 ?
Les résultats n’ont pas été à la hauteur de mes espérances. J’ai attrapé un virus et on l’a découvert uniquement après le Tour du Val d’Aoste. J’ai fait quelques performances, mais rien d’exceptionnel.
Est-ce un choix d’être resté amateur en 2017 et pourquoi avoir choisi de signer dans l’équipe espagnole Burgos ?
Oui, j’ai eu des contacts l’année dernière pour passer pro, mais j’ai préféré rester chez les amateurs. Pour 2018, j’ai eu des contacts avec plusieurs équipes, mais j’ai choisi de signer avec Burgos parce que cette équipe ne sort pas de nulle part. Elle a déjà des bases, cela fait une dizaine d’années qu’elle existe donc pour moi c’était la meilleure solution. En plus, j’aime la culture de ce pays et je parle déjà un peu espagnol.
Connais-tu déjà ton programme de courses et ton rôle au sein de l’équipe Burgos-Bh ?
Non, pour le moment je ne sais ni l’un ni l’autre. Il y a un stage en Espagne en décembre, je devrais en savoir plus à ce moment-là.
Tu es le premier Monégasque à passer professionnel, qu’est-ce que ça représente pour toi ?
C’est une réelle fierté pour moi et pour le club. Monaco est un petit pays qui fait 2km² avec seulement 10 000 Monégasques, c’est une prouesse de sortir un coureur pro.
Quelles sont les courses que tu rêves de faire ?
Je voudrais faire le Tour de France. Je serais le premier Monégasque à y participer.