Interview de Valentin Madouas, Groupama-FDJ

» Je me sens très bien, l’équipe me permet de faire de très grandes courses et me fais confiance.
J’apprends également énormément avec l’expérience de mes coéquipiers. «

23 avril 2018

Mis à jour le 16 mars 2022

Maëlle

Valentin, peux-tu retracer ton parcours à nos lecteurs ?

Je suis coureur cycliste au sein de l’équipe Groupama-FDJ. J’ai commencé le cyclisme au Bic 2000. Après la fin de cette équipe je me suis dirigé vers l’UC Nantes. Ces 2 équipes m’ont beaucoup apporté et m’ont permis de passer professionnel en 2018. En parallèle je suis toujours en Ecole d’ingénieur à Brest ( ISEN )

Néo-pro cette année dans l’équipe Groupama-FDJ, comment te sens-tu au sein de cette formation ?

Je me sens très bien, l’équipe me permet de faire de très grandes courses et me fais confiance.

J’apprends également énormément avec l’expérience de mes coéquipiers.

Avec qui es-tu en chambre et qu’est ce que cela t’apporte ?

L’équipe nous change très régulièrement de coéquipiers en chambre et cela change selon la composition des courses .

Au regard de ton bon début de saison, 7ème du Grand Prix d’Ouverture de la Marseillaise et 2ème de Paris-Camembert, tu sembles très en forme..

Oui, je me sens très bien. Je n’ai pas eu de pépins physiques et j’ai la chance d’avoir un programme de course bien aménagé qui me permet d’arriver en forme sur les courses .

Parle-nous de Paris-Camembert car les conditions météo étaient difficiles et le parcours plutôt exigeant…

Je n’étais pas prévu sur cette course à l’origine mais étant en Normandie chez ma copine, l’équipe m’a contacté pour y participer. Cette course est très belle avec un parcours très exigeant, les conditions ont été difficiles sur le circuit final mais elles sont les mêmes pour tout le monde.

Sur cette course, beaucoup de membres de l’équipe Groupama-FDJ faisaient partie du TOP10, est-ce de bonne augure pour la suite ?

Oui les coureurs de l’équipe sont en forme. Je pense et j’espère qu’il y aura beaucoup de victoires et podiums.

Sur quelles courses t’alignes tu prochainement et quels sont tes objectifs ?

Je ne connais pas encore mon programme de courses précisément mais il y a de grandes chances pour que je sois au départ des 4 Jours de Dunkerque puis Plumelec Châteaulin et Boucles de la Mayenne.

Même si chaque coureur est unique, souhaiterais-tu, à l’image de ton père, participer à des Grands Tours ?

Oui il s’agit un objectif dans les années futures. Ce sont des belles courses à faire au moins une fois dans la vie d’un cycliste professionnel.

Nous savons qu’au delà de tes bonnes jambes, tu as également un bon bagage post-Bac avec tes études en école d’ingénieur ISEN de Brest, où en es-tu sur ce plan ? Laisses-tu ces études en stand by ? Gardes-tu cela sous le coude pour une reconversion future ?

Non je n’abandonne pas les études et je suis à actuellement en 4eme année. Je dédouble mes 2 dernières années pour pouvoir concilier les 2. C’est très important pour moi de terminer les études et avoir un diplôme pour ma future reconversion, il s’agit un domaine qui m’intéresse .

Champion de France Amateurs en 2016, tu as également été sélectionné pour les Championnats du Monde à Bergen en Norvège en septembre 2017, as-tu été surpris de ta sélection et comment as-tu vécu cette expérience ?

J’ai été très content de pouvoir représenter la France au championnat du monde, c’était le premier pour moi. Une ambiance particulière, mais nous avons remporté la course avec Benoit Cosnefroy . Il s’agit d’un très bon souvenir , un moment fort dans la saison.

Le public te connait encore peu, si tu devais citer un cycliste qui est pour toi un modèle, quel serait-il ?

Je n’ai pas forcément de modèle , mais des cyclistes comme Nibali sont très impressionnants, la manière dont ils sont capables de s’adapter aux différents types de courses est formidable.

Si tu étais une ville, tu serais ? Un animal ? un sentiment ?

Une ville ? Brest , la ville ou j’ai vécu proche de la mer ! Un animal? Un koala, car j’aime beaucoup dormir et un sentiment : le respect.

Breton vivant en Normandie, toujours fier et proche de tes racines ?

Je suis en effet très souvent en Normandie actuellement , je profite de ma copine car pendant les cours c’est difficile. Je rentre quand même souvent chez moi pour revoir ma famille qui est très importante pour moi.