Sylvain, après une saison 2010 dans la formation Sky, vous effectuez votre retour dans une structure française, comment s’est déroulé votre transfert ?
Tout s’est très bien passé, c’est vrai qu’en 2010 j’étais malade et cela a été difficile (NDLR : la saison du coureur lyonnais a été gâchée par un virus intestinal). L’équipe Bretagne-Schuller est une petite structure mais qui ne manque pas d’ambitions donc il va falloir bien faire. On a passé une semaine assez difficile sur Paris-Nice, mais on espère parvenir à quelque chose de bien d’ici peu.
Que vous a apporté votre passage dans cette équipe Sky au budget surdimensionné ?
Rien de plus, le fait d’avoir un budget important ne permet pas de tout révolutionner. L’équipe avait misé sur une révolution des méthodes d’entraînement mais le vélo reste du vélo et l’entraînement ne change pas par rapport aux autres équipes.
Avez-vous été courtisé par d’autres formations cet hiver ?
C’était assez particulier car je pensais stopper ma carrière cet hiver avec ma maladie mais j’ai trouvé l’équipe Bretagne-Schuller avec Emmanuel Hubert, j’essaie de faire une année et on verra ce qui se passera.
Le fait d’avoir été le seul Français n’était-il pas trop pesant dans votre intégration à ce groupe ?
Non, pas du tout, je m’adapte assez vite à l’étranger, cela évite d’entendre certains discours longs à entendre au fil des années.
Vous êtes désormais chez Bretagne-Schuller, quel rôle vous ont confié les dirigeants de l’équipe ?
Je souhaite en priorité retrouver le niveau qui était le mien et ensuite on verra en fonction des courses et du niveau.
Comment s’est déroulé votre début de saison ?
Difficilement car je n’ai pas couru depuis juin dernier donc ça reste assez laborieux mais je ne perds pas espoir et j’espère briller rapidement.
Quel seront vos objectifs pour 2011 et avec quel calendrier ?
Pour le moment je suis en préparation et les objectifs seront fixés lorsque le niveau sera là.
Vous êtes la seule équipe française continentale à ne pas avoir remporté de victoires, comment cela se passe avec le staff ?
Il n’y a pas de pression, la roue tourne et l’équipe va lever les bras d’ici peu de temps.
Un coureur prometteur court à vos côtés en la personne de Johan Le Bon, quelles sont vos impressions sur ce coureur ?
C’est un coureur d’avenir, c’est sûr, maintenant il lui faut arriver à encaisser des coups.
Vous demande-t-il conseil sur certains points au vu de votre expérience ?
Pas spécialement mais j’essaie de lui apporter quelques conseils utiles tirés de mon passé.
Que pensez-vous du matériel KTM, au niveau route et contre-la-montre ?
C’est du très bon et beau matériel, j’ai été agréablement surpris. Cette marque fait sans doute partie d’une grande marque d’avenir.
Propos recueillis le 12 mars 2011.