Romain, comment vont les jambes actuellement ?
J’ai fait mon retour au Tour de Romandie, sur une belle course mélangeant des étapes nerveuses et difficiles. La première partie de saison s’est finie. Pour l’instant je juge cette première partie positive car je reviens de très loin. Il faut être patient, avancer petit à petit et travailler dur.
Que retenez-vous de l’année 2011 ?
Au niveau sportif, pas grand-chose, n’ayant pas beaucoup couru. Au niveau personnel, ça a été une année très enrichissante, peut-être la plus enrichissante depuis que j’ai commencé le vélo. Des fois aussi, c’est dans les mauvais moments qu’on avance le plus, ça a été une année importante.
Vous sortez des classiques Ardennaises, qu’en avez-vous retenu ?
C’était une découverte car c’est la première fois que je les disputais. Je suis content d’avoir pu les finir, ça m’a permis de prendre des repères pour les années futures. Sur l’Amstel Gold Race, j’ai été assez content de mes sensations, du ressenti. Après, on a essayé de travailler pour nos leaders. C’est assez positif aussi.
Quel était votre rôle sur le Tour de Romandie ?
Nous avions une équipe assez homogène. Mon rôle était d’être actif et d’essayer d’aller chercher des résultats avec plusieurs coureurs capables de bien faire sur les étapes difficiles. Mais beaucoup de monde marchait en Romandie donc ça a été compliqué.
L’avenir de l’équipe Euskaltel-Euskadi est en pointillés, comment le vivez-vous ?
Pour l’instant je ne m’en préoccupe pas. Mon travail c’est de faire du vélo. Tout ce que je souhaite c’est que l’équipe continue. Je m’y sens très bien et je lui en suis reconnaissant. On verra comment ça évolue dans les prochaines semaines.
Par où passera la suite de votre programme ?
Je ne sais pas encore. Je vais faire un bilan de la première partie de saison, on verra pour la suite. Le Tour de France, on va voir ça dans les prochaines semaines. J’en saurai plus bientôt, pour l’heure je ne peux rien dire.
Propos recueillis le 26 avril 2012.