Rémy Rochas 1 | © Antoine Collet
Quel bilan général tires-tu de la saison écoulée ? Avec notamment une 4ème place au général du Sibiu Cycling tour et une 11ème sur la Route d’Occitanie ?
Le bilan global de ma saison 2020 est bon, j’ai réussi à franchir un cap déjà l’hiver dernier, malheureusement je n’ai pas été chanceux à la reprise. Après le confinement j’ai pris le temps de revenir en condition, j’ai pu faire de l’altitude (en tente hypoxie puis en stage avec l’équipe), et je suis vraiment arrivé à 100% de ma condition dès la reprise à Sibiu. J’ai également pu m’illustrer sur la Route d’Occitanie, où j’ai supporté un format de course dicté par les équipes World Tour.
Tu as terminé l’exercice 2020 sur le Tour du Doubs début Septembre. Pourquoi as-tu arrêté si tôt ?
Il est vrai que par la suite je n’ai pas pu courir trop tard, car les courses auxquelles participaient l’équipe me convenaient moins. L’effectif a donc pu tourner, même si je regrette de ne pas avoir pu exprimer totalement ma très bonne condition.
Que retiens-tu de ces 2 saisons chez Nippo Delko One Provence ? Quel est ton meilleur souvenir ?
Ces deux premières saisons chez les professionnels m’ont fait progresser, en tant que sportif et en tant qu’homme tout simplement. J’ai dû travailler dur pour acquérir la confiance de l’équipe et de mes équipiers, mais aussi pour me distinguer en tant que pièce importante cette année. Mon meilleur souvenir est sur l’étape du Tour de Provence, qui arrive sur la route des crêtes. L’équipe était parvenu à mettre un plan en place afin de perturber celui des équipes World Tour. Chacun a apporté sa force, et nous avons pu peser sur cette étape, sans complexe.
2021 et 2022 sera sous les couleurs de la Cofidis. Qu’est ce qui t’a plu dans le projet avec Cédric Vasseur ?
Le projet de Cédric Vasseur m’a beaucoup plu, car Cofidis est une équipe qui a un bel historique, mais ils ont surtout une volonté de construire une équipe solide quel que soit le terrain. Pour ma part c’est avec envie et motivation que j’essaierai d’épauler mes leaders, comme Guillaume Martin notamment. Je souhaiterais aussi bien continuer ma progression en prouvant que je peux aussi avoir ma carte à jouer sur certaines courses dans un futur plus ou moins proche.
Rémy Rochas 2 | © Antoine Collet
Avec ton petit gabarit, ton rôle sera probablement d’épauler Guillaume Martin dans les ascensions ? Travailles-tu d’autres points à l’entraînement ?
Comme je l’ai évoqué juste précédemment, j’espère avoir un rôle important dans l’atteinte des objectifs de Guillaume Martin. Je dois pour cela continuer à m’entraîner sur mes spécificités, mais également sur mes faiblesses. Actuellement je fais ma préparation à Postural Training, où je sors vraiment de ma zone de confort. L’objectif étant de gagner de la force pure, et aussi de conserver de l’explosivité.
Originaire de Savoie, pratiques-tu des activités d’hiver ? Si oui, qu’est-ce que cela t’apporte ?
J’adore ma Savoie justement pour cela, elle me permet et surtout m’oblige quelques fois l’hiver, à diversifier les activités. Je fais du VTT, du trail, quelques fois de la natation, de la rando et depuis peu un peu de ski de fond également. Comparé à l’année passée, j’effectue un peu moins de kilomètres sur la route, mais je pense que cette diversité d’activités m’apporte une préparation plus complète, et surtout beaucoup plus ludique, je me régale chaque jour !
Quelles seront tes principales ambitions pour 2021 ?
Mes principales ambitions pour 2021 seront de m’intégrer parfaitement au groupe de l’équipe, apprendre aux côtés de coureurs d’expérience, assouvir mon rôle pleinement selon les courses, mais aussi de progresser et de pouvoir m’exprimer lorsque l’occasion se présentera.
Quelle est la course que tu préfères ? Ou celle que tu rêves de participer ?
Je rêve bien entendu de participer à un grand Tour, peu importe lequel, qui je pense sera une expérience très différente de ce que j’ai l’habitude. J’aimerais aussi pouvoir être engagé sur une classique comme le Tour de Lombardie, j’apprécie l’ambiance de ces courses italiennes.
Par Maëlle Grossetête