Rémi, le mois de février s’achève, comment jugez-vous votre rentrée 2011 ?
Je suis en bonne forme. J’ai fait un bon Tour Méditerranéen en terminant 11ème et meilleur grimpeur. Puis j’ai terminé 5ème du Tour du Haut Var. Maintenant, j’aurais bien aimé gagner une course, on verra si je peux le faire sur Paris-Nice.
Comment s’est passée votre transition de Cofidis à FDJ ?
Très bien, j’ai été bien accueilli par l’équipe. Il y a une bonne ambiance, on court bien, l’équipe est en forme. On arrive souvent à peser collectivement dans le final des courses. Nous sommes plusieurs coureurs aux avant-postes donc c’est bien.
Le fait que la FDJ soit retombé en 2ème division a été vécu un peu comme une humiliation, l’ambition était de rebondir très vite, comment le message a-t-il été transmis ?
Nous aimerions nous aussi faire une très bonne saison pour appartenir à nouveau à la 1ère division l’année prochaine et être présents sur les courses de l’UCI WorldTour. Nous avons l’effectif pour ça, très homogène, et ceci sur toutes les courses. Nous avons un bon fond pour les classiques (NDLR : Yauheni Hutarovich 2ème de Kuurne-Bruxelles-Kuurne dimanche, Yoann Offredo 4ème du Circuit Het Nieuwsblad samedi). On va essayer de peser sur toutes les courses.
On attaquera Paris-Nice dimanche, ferez-vous partie de l’effectif ?
Oui. Pour les objectifs, on verra. Paris-Nice est une course très relevée. J’arrive en bonne forme, on verra ensuite quelles opportunités se présentent. La course déterminera notre façon de courir : si l’on protège Pierrick Fédrigo ou d’autres coureurs. Les objectifs se définiront au jour le jour.
On imagine que vous connaissez par cœur les 27 kilomètres du contre-la-montre d’Aix-en-Provence ?
Oui, c’est un beau parcours, c’est à côté de chez moi. Effectivement, je connais bien les routes, même si je préfère les contre-la-montre lorsqu’ils sont en début de course, comme un prologue. Quand ça intervient en milieu de semaine comme ça j’ai un peu plus de mal avec la fatigue. Mais j’essaierai de faire une belle performance.
A quel type de coureur correspond ce parcours ?
C’est un parcours pour hommes forts. Il doit y avoir 15 kilomètres roulants puis une bonne bosse de 5 kilomètres où il faut descendre le petit plateau. C’est un circuit très physique. Des coureurs comme Tony Martin y seront à l’aise. On a vu aussi un Robert Gesink gagner le chrono du Tour d’Oman. Ce sont deux coureurs qui vont être très forts pour Paris-Nice.
A titre individuel, par quoi passerait un Paris-Nice réussi ?
Collectivement, une victoire d’étape ou un bon classement général dans le Top 10. Que ce soit moi ou un autre coureur de la FDJ, ça voudra dire qu’on aura fait notre boulot, qu’on aura protégé un coureur et l’équipe sera contente.
Quel sera le programme après Paris-Nice ?
Un week-end de repos puis le Critérium International.
Propos recueillis à Vals-les-Bains le 27 février 2011.