Le petit café avant l’étape | © Total Direct Energie
Depuis que vous êtes coureur professionnel quel est le changement qui vous a le plus marqué ?
Tout est venu petit à petit alors il n’y a jamais eu de gros changement. Bien-sûr les freins à disques sont une grande différence mais c’est dur de ressortir un principal changement. Mais si je regarde en arrière je peux voir l’évolution et ce que je ressens le plus c’est la rigidité et l’efficacité du vélo.
Est-ce que ces changements sont faciles pour vous ? Comme le passage des freins à patins aux freins à disques ?
Oui, en 2015 j’avais déjà effectué des tests sur un vélo en freins à disques, c’était vraiment tôt. C’est plaisant de voir l’évolution car les premières compétitions avec les freins à disques n’étaient pas parfaites, maintenant ça va beaucoup mieux. L’équipe est très à l’écoute, on peut discuter de nos opinions même s’ils sont différents.
Qu’est ce qui change de faire partie d’une équipe Française, avec la Total Direct Energie ? Est-ce difficile de parler français ?
Oui c’est très difficile, je suis encore en train d’apprendre. L’équipe est très organisée, bien sûr c’est différent de mon ancienne formation mais tout le monde est motivé et excité à l’idée d’aller en courses. On s’améliore tous ensemble et on est heureux avec le nouveau sponsor. Tous ensemble on travaille pour intégrer le World Tour l’an prochain.
Quelle image aviez-vous de Direct-Energie avant d’intégrer cette équipe ? Avez-vous douté à l’idée que vous ne soyiez pas invité sur le Tour ?
Une bonne image évidemment, sinon je n’aurai pas choisi cette équipe (sourire). Non je n’ai vraiment jamais douté. J’étais optimiste depuis le début.
Niki Terpstra a repris sur les 4 Jours de Dunkerque | © Total Direct Energie
Après votre chute sur le Tour des Flandres, quel est votre prochain objectif ? Serez-vous au Tour de Suisse?
J’ai beaucoup d’objectifs encore, d’abord en Juin avec des courses en Belgique et le championnat des Pays-Bas. Bien-sûr Juillet et à la fin de l’année le championnat du monde. Je ne serai pas sur le Tour de Suisse, je préfère faire des plus petites courses à cette période.
Allez-vous reconnaître quelques étapes du Tour de France ?
Non juste sur la carte, je ferai « mes devoirs ».
On a vu que Philippe Gilbert était un spécialiste des Ardennaises et il a remporté Paris-Roubaix. Pensez-vous que dans le futur il y ait d’autres coureurs capables de s’illustrer sur les Flandriennes et sur les Ardennaises ?
Je pense que ce n’est pas quelque chose de nouveau. Dans le vélo il y a toutes sortes de coureurs, des grands, des petits, tout le monde est différent et c’est ce qui fait la beauté de ce sport.
Qui est votre favori pour le Giro ?
C’est toujours dur de dire, Simon Yates, Lopez, Nibali, Roglic… J’ai sûrement oublié quelques coureurs, il y a une longue liste.