Demain, c’est la dernière course World Tour de l’équipe IAM, comment envisagez-vous les choses?
Je pense qu’on a bien couru dans toutes les grandes courses, nous avons terminé à la seconde place au classement général de l’eneco tour. Nous allons prendre le départ de cette dernière course dans le même état d’esprit et avec la même façon de courir. Il est certain que c’est plus difficile car le Tour de lombardie est une course tellement dure que nous devons avoir tous les coureurs en bonne condition. Ce n’est pas une course où nous pouvons mettre en place une tactique, ici le résultat se fait à la pédale, c’est le plus fort qui l’emporte. Nous nous alignons avec de bons coureurs et nous allons chercher à faire le mieux possible.
Avez vous mis une stratégie en place, notamment afin d’avantager les coureurs qui n’ont pas encore de contrat pour l’année prochaine?
Nous avons élaboré une stratégie mais nous verrons car, comme je l’ai dit précédemment, sur cette course ce sont les jambes qui prédominent. Les 120 derniers kilomètres sont tellement difficiles que nous ne pouvons pas vraiment prévoir les choses.
Avez-vous reconnu le circuit?
Oui, j’ai fait la reconnaissance jeudi en voiture et le circuit est vraiment rude. Ils prévoient de la pluie demain, ce qui risque de corser les choses, j’espère que les conditions météorologiques resteront correctes. Dans tous les cas, nous essayerons de faire le mieux possible comme toujours.
Quant à vous, avez-vous des pistes ou un contrat pour l’année prochaine?
Oui, j’ai déjà signé un contrat avec Bahrain Merida, l’équipe de NIbali. J’ai eu de la chance, ce n’est pas le cas de tous les membres de l’équipe malheureusement. Deux équipes s’arrêtent, avec Tinkoff, donc beaucoup de personnes sont mises à pied. C’est le vélo, c’est triste à dire mais c’est comme ça.
Propos recueillis par Kim Caritoux.