Marc, quel premier bilan tirez-vous du Tour de France de la FDJ ?
C’est un bilan correct. On a une victoire d’étape à Saint-Jean-de-Maurienne avec Sandy Casar, une deuxième place à Pau également avec Sandy. Nous avons nos neuf coureurs à l’arrivée donc c’est plutôt satisfaisant dans ce domaine. On aurait toujours pu espérer mieux mais c’est déjà pas mal.
Le fait d’avoir neuf gars à l’arrivée signifie-t-il que le choix fait au départ a été bon ?
Parfois le choix peut être bon mais on n’est pas forcément neuf à l’arrivée. La route est longue sur le Tour et on peut avoir des chutes, des blessés, des malades… Sur les trois semaines du Tour 2010, on a eu des chutes et des blessés, on a aussi eu des malades, mais on a réussi à les retaper pour rentrer sur Paris. C’est quand même une satisfaction, après la course fait le reste.
D’un côté l’expérience de Sandy Casar a parlé, de l’autre les jeunes ont montré qu’ils étaient en progrès…
On investit toujours sur l’avenir. Nous avions cette année deux coureurs qui effectuaient leur premier Tour de France, Wesley Sulzberger et Anthony Roux. J’espère qu’ils ont mesuré le travail qu’il restait à accomplir pour être vraiment compétitif.
L’équipe avait été mieux placée l’année dernière au général avec la 10ème place finale de Christophe Le Mével, n’y a-t-il pas un regret de ce côté-là ?
L’an dernier nous avons eu aussi des circonstances favorables pour aller chercher ce classement. Ca n’a pas été le cas cette année mais après c’est la course. Une victoire d’étape, c’est déjà important dans la vie d’une équipe. Celle de cette année est arrivée au bon moment.
Et puis Sandy Casar a bien failli faire un doublé à Pau, où il a été chercher une énième deuxième place…
C’est vrai qu’il aurait pu gagner mais ça ne me laisse pas trop de regrets du fait qu’il avait déjà gagné avant à Saint-Jean-de-Maurienne.
Sur quelles courses allez-vous maintenant placer vos ambitions ?
Toutes les courses qui arrivent, toutes les courses du mois d’août, et elles sont nombreuses, que ce soit dans le ProTour ou sur le calendrier national.
La FDJ repart pour quatre ans et des mouvements ont déjà été annoncés pour 2011, d’autant que des équipes ne sont pas assurées de repartir, cela engendre-t-il un afflux de candidatures ?
Je ne sais pas. Je parcours Internet et la presse mais tout ce qui est écrit n’est pas forcément vrai, donc je n’ai pas de commentaires à faire là-dessus.
Le cyclisme français a été reçu par le Président de la République, au titre de votre fonction de président de la Ligue, trouvez-vous ce geste marquant ?
C’est quelque chose de bien pour le vélo qu’un Président de la République s’investisse et aime autant le sport. C’est bien aussi qu’à titre personnel il pratique le vélo. C’est une bonne chose et c’est bien pour les coureurs français d’être reconnus à leur vrai niveau.
Propos recueillis à Paris le 25 juillet 2010.