Julien, on vous a vu terminer 10ème au GP La Marseillaise, 10ème lors de l’arrivée du Tour Med au Mont Faron et 12ème au général, quel bilan tirez-vous de ces premières compétitions ?
Pour l’instant la forme n’est pas trop mauvaise, un peu moins bonne que l’an dernier à la même époque mais comme prévu je serai en forme un peu plus tard. L’an dernier, cela m’a porté préjudice pour la fin de saison. J’espère arriver à mieux gérer mon début de saison.
En 2010, vous terminiez le Tour du Haut Var sur la troisième marche du podium, comment abordez-vous cette épreuve ?
Bien évidemment avec l’envie de faire mieux, mais le niveau change, les coureurs et le parcours également, donc on verra comment cela se passe. J’ai une carte à jouer et je compte bien m’en servir.
On sait que votre victoire d’étape sur Tirreno-Adriatico en 2009 vous avait révélé au grand public, cette course fera-t-elle partie de votre programme pour cette saison ?
Non car cette course ne fera pas partie du calendrier de l’équipe.
Quel sera votre calendrier de courses pour cette première partie de saison et avec quels objectifs ?
Pour cette saison ce sera Paris-Nice, le Criterium International, je pense également participer à quelques Coupes de France en vue de ma préparation pour les classiques ardennaises. Ensuite j’aurai une bonne coupure en vue du Tour de France, je reprendrai certainement au GP de Plumelec, puis Boucles d’Olonne, Dauphiné, Championnat de France et le Tour de France.
Vous aurez 26 ans en juin, c’est l’âge de maturité dans le cyclisme, le staff de l’équipe Cofidis vous a-t-il mis un peu de pression par rapport aux années précédentes ?
Non, pas vraiment, mon rôle est toujours le même par rapport à ces dernières années, je me mets moi-même plus de poids sur les épaules, car les années passent et à 26 ans j’ai la force de l’âge. Je souhaite démontrer que je suis un coureur sur lequel on peut compter.
Vos performances ces dernières saisons ont-elles abouti à des contacts de la part de formations étrangères ?
Oui, j’ai eu quelques contacts avec des équipes étrangères, pour l’instant cela n’a jamais abouti. Pour l’heure je préfère rester en France mais si des opportunités s’ouvrent à moi durant cette année on verra bien ce qui se passe.
Propos recueillis à La Croix Valmer le 19 février 2011.