Cyril, nous avons vu une super équipe Ag2r La Mondiale aujourd’hui avec un super Romain Bardet qui prend la deuxième place du général.
Oui, Romain a été très fort aujourd’hui. Nous avons essayé de faire le maximum autour de lui pour l’emmener plus loin et faire en sorte qu’il y ait le moins d’adversaires possibles avec lui en les épuisant.
Vous étiez échappé et vous vous êtes relevé, c’était clairement pour faire le travail pour Romain ensuite ?
Oui totalement. Nous avions prévu au briefing que je devais aller dans une échappée si elle était importante. Nous avons réussi à le faire puis nous avons essayé de nous économiser un maximum et garder des forces pour le final. Nous n’avions pas à rouler car il y avait des coureurs qui étaient plus intéressés que nous par l’étape. J’ai tout donné et je pense que l’équipe aussi. Nous avons fait le maximum donc nous n’avons pas de regrets.
On a le sentiment que Romain, même s’il risque de finir troisième à Paris, a progressé par rapport à l’année dernière ?
Avant toute chose on ne peut pas dire le classement avant l’arrivée. Je pense que Romain peut sortir un très beau chrono. Jusqu’à aujourd’hui, Uran n’a fait que suivre. Romain a progressé, il court de façon offensive, ce qui est important et je pense que cela montre la condition qu’il a.
Vous gagnez également le cœur des Français, car il y avait une belle ambiance dans l’Izoard et vous étiez sacrément encouragés.
Je pense que la façon de faire plaît aux gens. Je ne pense pas que l’on pouvait faire plus offensif que nous aujourd’hui.
Vous finissez tranquillement en prévision de demain, qui risque d’être une étape importante malgré tout ?
Oui je pense que demain, s’il y a du vent, l’étape va être importante. Il pourrait y avoir des écarts, peut-être plus importants qu’avec des arrivées au sommet donc il faudra être méfiant.