Dans quel état de forme te sens-tu à la veille du championnat du monde à Valkenburg ?
Je me sens plutôt bien avec ma seconde place à Nommay et ma 10ème place à Hoogerheide malgré des sensations moyennes. La forme est bien là.
Comment s’est passée ta dernière semaine au niveau de l’entraînement ?
C’était plutôt une semaine de récupération après l’enchaînement du stage en équipe de France avant la Coupe du Monde de Nommay et de la semaine d’après, où j’ai bien travaillé.
Après avoir effectué la reconnaissance du circuit, peux-tu le décrire ? Il pourrait te convenir ?
C’est un circuit physiquement et également technique. Les descentes succèdent les montées donc il faut être très lucide. Au vu des conditions climatiques c’est le type de circuit que j’affectionne.
Quelles seront tes ambitions ?
Je ne me fixe pas de limite. C’est la course d’un jour et je n’ai rien à perdre.
Selon toi, quel serait le scénario idéal ?
Je ne suis pas du genre à me faire des films avant la course. Je pense plutôt à faire une belle course, sans regrets, comme à Nommay où on a montré que l’équipe peut peser sur l’épreuve aux avant-postes.
Qu’est-ce que tu te dis dans ta tête au départ lorsque le commissaire dit « 30 secondes » ?
Je me dis « Bah mec maintenant donne tout car ça peut donner de belles choses ».
Comment est l’ambiance au sein de l’équipe de France ?
Il y a une très bonne ambiance entre tous les coureurs. On parle bien tous ensemble et on rigole beaucoup. Avec le staff, les relations sont également très bonnes.
Quel message ferais-tu passer aux jeunes garçons qui veulent faire du cyclo-cross de haut-niveau comme toi ?
Il faut toujours croire en ses capacités car le sport de haut-niveau pour sourire, il faut passer par de gros moments de doutes. Il faut savoir relever la tête et toujours regarder devant soi. La notion de plaisir doit toujours être présente car sans cela, les sorties à vélo sont vraiment longues.
Par Maëlle Grossetête