Rémi Lelandais sur la CDF de Pierric | © Guigui photographe
Actuellement 6ème du classement général de la Coupe de France après deux manches, es-tu satisfait de ton début de saison ?
Je suis très satisfait de mon début de saison, je ne m’attendais vraiment pas à ça. J’aurais imaginé un top 15 voir top 10, mais de là à être sixième du général, finir 5ème d’une manche ou encore être en tête d’une Coupe de France, pour moi c’est vraiment super.
Grâce à tes performances tu décroches ta première sélection en Equipe de France pour la manche de la Coupe du Monde de Coxyde. Comment as-tu réagi quand tu as appris la nouvelle ?
François Trarieux m’a appelé, je m’y attendais un peu après la course que j’avais faite à Pierric. Mais avant la saison c’était une sorte de rêve d’être sélectionné en Equipe de France. Quand j’ai su que j’étais pris, j’étais vraiment heureux.
Licencié au club d’Annemasse, qu’est ce que t’apporte cette structure ?
En effet je suis licencié au Vélo Club d’Annemasse, grâce à ce club j’ai mon entraîneur Alban Comparat qui est top. Il me prépare super bien, je réussis mes objectifs grâce à lui, j’apprends beaucoup de choses sur le vélo, des tactiques et techniques de courses… Il me conseille très bien, aussi sur la nutrition. Il sait s’adapter, comme par exemple du jour au lendemain quand j’ai su que j’étais pris pour une Coupe du Monde, ce qui n’était pas prévu et dès le lendemain j’avais mon programme fait. Le Vélo Club d’Annemasse m’amène sur une ou deux Coupes de France, ce qui est déjà bien. Il nous aide également financièrement pour les déplacements. Je ne vais pas aux entraînements de mon club car je suis en section cyclisme à Nantua, en internat.
Fin novembre tu seras au départ aux côtés des meilleurs juniors internationaux. Que te dis-tu lorsque tu es sur la ligne de départ ? Quelles sont tes dernières pensées ?
Je pense que je me dirais qu’il ne faut pas se laisser impressionner par les Belges ou les Hollandais, ou même par la course en général. J’espère ne pas avoir trop de stress. Puis surtout que je donne le meilleur de moi-même, que je me fasse plaisir sur ce beau circuit avec beaucoup de passages dans le sable.
Vas-tu faire des entraînements adéquats afin de travailler la technique dans le sable ?
Ce week-end je vais faire un entraînement dans le sable. Au lycée nous avons un petit bac à sable mais ce n’est pas vraiment autorisé d’y aller. Avec l’équipe Auvergne Rhône-Alpes pendant les vacances scolaires, on a effectué un stage technique cyclo-cross et des séances dans le sable étaient au programme.
Rémi Lelandais à Pierric | © Mathilde Chaillot
Quelles sont les qualités qui te permettent de performer dans les sous-bois ? Et les points que tu travailles particulièrement ?
Je pense que mes qualités sont la technique, je pense être assez habile sur un vélo et je me fais plaisir quand je roule. J’aime bien les parcours boueux et le sable, mais il faudra voir ça après une vraie course dans le sable à Coxyde. En ce moment je travaille la force, c’est ce qu’il me manque le plus. Physiquement je suis en dessous des tous meilleurs Français.
Si tu devais gagner une course, ce serait laquelle ?
Ce serait la Coupe du Monde à Namur car je trouve que c’est le plus beau cyclo-cross qui existe. Ou alors le Championnat du Monde de cyclo-cross, la plus grande course possible.
Quel coureur te fait « rêver » ? A qui tu aimerais lui ressembler ?
J’ai plusieurs coureurs qui me font rêver, sur route ce serait plus des classiques men ou des coureurs de courses par étapes d’une semaine à l’image de Peter Sagan, Julian Alaphilippe, Philippe Gilbert, Greg Van Avermaet, Michal Kwiatkowski, Alejandro Valverde, Tom Boonen ou Zdenek Stybar. En cyclo-cross Mathieu Van der poel bien évidemment et Sven Nys. J’aimerais un mélange de tous ses coureurs qui me font rêver.
Par Maëlle Grossetête