Quel bilan tires-tu de ton début de saison ?
Mon début de saison n’est pas trop mal dans l’ensemble. Je compte quatre victoires mais je n’arrive pas à concrétiser sur les grands rendez-vous. Je suis souvent gêné par des petits soucis de santé.
Tu termines 4ème sur la Coupe de France de la Mézière, racontes nous ta course.
Je souhaitais être rapidement aux avant-postes pour ne pas être gêné et c’est ce que j’ai réussi à faire, jusqu’au moment où je chute dans le premier tour. J’ai perdu les roues des premiers. Ensuite, je me suis pénalisé à vouloir passer bêtement les parties délicates à vélo alors qu’à pied ça allait beaucoup plus vite. Je finis tout de même quatrième, ce n’est pas un mauvais résultat même si j’attends mieux pour les prochaines courses.
Quel va être la suite de ton programme pour les semaines à venir ?
Un gros bloc de courses va arriver avec les deux manches de la Coupe du Monde espoirs, au Danemark et en Allemagne. Ensuite il y aura la troisième manche de la Coupe de France à Jablines, le 03 décembre et le championnat régional le 10 décembre. Puis je serai à nouveau au départ d’une Coupe du Monde. La fin de saison s’annonce bien chargée. Sur le plan d’entraînement il n’y aura pas de grand changement, je sens que la forme est bonne.
Avec quelles ambitions te rendras-tu au Danemark pour la seconde manche de la Coupe du Monde espoirs ?
Clairement, je ne vise pas un résultat en particulier, je veux juste réussir à retrouver mes sensations que j’ai à l’entraînement lors de la compétition. Si j’y parviens, le résultat devrait être intéressant. Au-delà du top 5, je serai déçu.
Quelles seront tes objectifs pour la fin de saison ?
Je me focalise sur le mois de janvier où aura lieu les deux gros championnats, national et mondial. Je sais où j’en suis sur ma préparation et je connais mes points faibles, je les corrige course après course. Je vais essayer d’élever mon niveau jusqu’au Championnat du Monde.
Tu t’entraines toujours avec ton frère Joshua ? Si oui, vous vous tirez la bourre ? Ça te motive plus ?
L’entraînement est primordial alors évidemment que je m’entraîne avec mon frère. J’aurai du mal à m’entraîner sans lui. On se tire toujours la bourre, c’est comme ça qu’on progresse tout en s’amusant.
Quels vélos utilises-tu cette saison ? Tu en es satisfait ?
Mon père développe la marque « HD » en France, j’utilise donc logiquement de nouveaux vélos de cyclo-cross HD depuis cette année. Le vélo est parfait, je n’ai rien à dire dessus, je ne me suis jamais senti aussi bien sur un vélo.
En 2018, on te verra plus sur la route ou en VTT ? Pourquoi ce choix ?
Je serai plus souvent sur le VTT que sur la route. C’est un choix qui se fait naturellement car j’ai ma place en équipe de France VTT. Alors que pour obtenir une sélection nationale sur route, j’ai encore du chemin à parcourir. Mais je serai tout de même présent sur route en Elite Nationale, et j’espère bien pouvoir jouer un rôle pendant la course.
Quel est le projet à moyen terme du team Peltrax Braquet-Libre ?
Le team Peltrax est là pour aider ses athlètes à optimiser leur performance au mieux possible. L’objectif sera de gonfler le palmarès du team pour grandir d’année en année.
Si tu veux rajouter des choses ou faire des remerciements, n’hésites pas.
Je tiens à remercier toute ma famille, mes amis et mes partenaires qui m’aident tout au long de la saison pour me permettre d’être le plus performant possible, qui sont : Roues RAR, Giro, Hutchinson, le Team Peltrax Braquet-Libre et le Creps de Reims.
Par Maëlle Grossetête