Tu décroches ta première médaille sur un championnat de France, comment s’est passée ta course ?

Effectivement c’est ma première médaille nationale. Je n’ai pas réussi à caler au départ, je me suis retrouvée dans les dernières mais j’ai tout de suite réussi à remonter. Je n’avais pas de très bonnes sensations, et techniquement ça n’a pas suivi. Je faisais beaucoup trop d’erreurs, j’ai perdu la tête de course par rapport à ça.

Es-tu pleinement satisfaite ?

Je suis un peu déçu du niveau de ma forme, mais je suis satisfaite d’avoir pu monter sur la boîte. Je suis vraiment très contente de ma saison, j’ai été régulière tout le long.

Par quelles émotions es-tu passée pendant la course ?

Quand j’ai vu que je n’avais pas de très bonnes sensations et que Jade et Pasquine étaient devants, j’étais un peu stressée. Ensuite, j’ai réduit un peu l’écart, ce qui m’a relancé, mais j’ai reperdu du temps sur les parties techniques. Dans le dernier tour, j’ai eu chaud pour ma troisième place. J’ai chuté et la 4ème revenait fort sur moi. J’ai tout donné jusqu’au bout car je voulais vraiment ce podium.

Qu’as-tu pensé de l’ambiance sur le bord du circuit ?

L’ambiance était énorme ! Les bretons étaient vraiment au top. Il y avait énormément de monde, c’était génial. Ça m’a vraiment aidé d’être autant encouragée.

Avant de reprendre ta saison sur route, tu t’accordes une période de coupure ?

Oui je vais couper afin de bien me reposer et repartir en pleine forme pour la saison sur route.

Comment abordes-tu ta première saison en tant que juniors sur route ?

Cela va être tout nouveau pour moi. Tout d’abord les distances vont augmenter et je vais courir avec les « grandes ». Je vais également apprendre à courir en équipe. Ça va être de nouvelles expériences que j’ai hâte de découvrir.

Si tu veux remercier des personnes pour ta saison de cross… n’hésites pas.

Je remercie mes parents de m’avoir accompagné durant toute la saison, ainsi que mon entraîneur Camille Chancrin, mon club l’UCMV, l’OSV, le CDOS et mes amis qui me soutiennent.

Par Maëlle Grossetête