Coupe du Monde. Réuni le week-end dernier à Louisville, le Comité Directeur de l’Union Cycliste Internationale a approuvé le calendrier de la Coupe du Monde de cyclo-cross 2013-2014. Les Championnats du Monde étant organisés l’an prochain à Hoogerheide, théâtre d’ordinaire de la manche finale du challenge, la Coupe du Monde sera revisitée. De huit manches elle n’en comptera que sept, avec un coup d’envoi inédit à Valkenburg le dimanche 20 octobre, le retrait de la manche tchèque de Plzen et le retour de Nommay au programme international le dimanche 26 janvier, en guise de finale et une semaine seulement avant les Mondiaux ! Si les manches de Tabor, Coxyde, Namur, Heusden-Zolder et Rome sont maintenues au calendrier, l’autre nouveauté résidera dans le fait que toutes les catégories disputeront l’intégralité de ces sept rendez-vous.
Les 7 manches de la Coupe du Monde 2013-2014 :
• 1ère manche (dimanche 20 octobre) : Valkenburg (Pays-Bas)
• 2ème manche (samedi 26 octobre) : Tabor (République Tchèque)
• 3ème manche (samedi 23 novembre) : Coxyde (Belgique)
• 4ème manche (dimanche 22 décembre) : Namur (Belgique)
• 5ème manche (jeudi 26 décembre) : Heusden-Zolder (Belgique)
• 6ème manche (dimanche 5 janvier) : Rome (Italie)
• 7ème manche (dimanche 26 janvier) : Nommay (France)
Championnats du Monde. La première réunion de l’année du Comité Directeur de l’UCI a permis d’attribuer de futurs Championnats du Monde, à commencer par les Mondiaux de cyclo-cross 2016, qui se tiendront à Heusden-Zolder, en Belgique. Le pays roi du cyclo-cross recevra ainsi l’événement mondial pour la troisième fois en dix ans après Hooglede-Gits en 2007 et Coxyde en 2012. Le circuit de Zolder, lui, a déjà organisé deux Championnats du Monde par le passé, en 1970 et 2002. Dessiné autour du circuit automobile, ce cyclo-cross figure au programme de la Coupe du Monde depuis plusieurs années, proposé au lendemain de Noël. D’ici aux Mondiaux 2016, les Championnats du Monde se disputeront à Hoogerheide, aux Pays-Bas, la saison prochaine. En 2015, ils retrouveront les pistes de Tabor pour la troisième fois après 2001 et 2010.
Louisville. La décision prise à la hâte de déprogrammer les courses des Championnats du Monde prévues dimanche pour les anticiper de vingt-quatre heures a été judicieuse. Hier, le jour où les cadors aurait normalement dû s’expliquer sur le circuit américain de Louisville, le circuit a bel et bien disparu sous les eaux froides de la rivière Ohio. Ceux qui sont allés jeter un œil au tracé composé dans Eva Bandman Park ont été saisis par l’inondation qui s’est effectivement présentée. La décision de bouleverser le programme de ces Championnats du Monde avait été prise à la hâte samedi matin sur la base du risque d’inondation du parcours annoncé pour la journée de dimanche par la National Oceanic and Atmospheric Administration. Un barrage avait été réalisé pour se prémunir de ce risque samedi, mais la rivière a fini par déborder hier pour engloutir les parties les plus basses du circuit.
Sven Nys. Cette fois, Sven Nys (Crelan-Euphony) est arrivé à l’apogée de sa carrière. Sacré champion du monde une première fois en 2005 dans la neige de Saint-Wendel, il a renoué sur le circuit de Louisville avec un titre mondial qui l’a souvent fui. Comme si la pression du peuple flamand que l’on annonçait moindre de l’autre côté de l’Atlantique l’avait finalement servi. « Ce maillot est plus beau que le premier, s’est réjoui un Sven Nys aux anges. Les conditions étaient très spéciales. Je n’ai pas vu l’erreur commise par Klaas Vantornout, j’ai seulement attaqué avant le passage des planches et tout donné jusqu’à l’arrivée. Je me suis senti le meilleur mais j’étais nerveux. J’ai toujours dit qu’il serait bien de finir ma carrière avec le maillot arc-en-ciel, je serai fier d’honorer ce maillot l’an prochain pour ce qui sera ma toute dernière saison. »
Francis Mourey. Francis Mourey (FDJ) peut définitivement pester après la malchance qui l’accable d’un Mondial sur l’autre. Jamais, décidément, le septuple champion de France ne parviendra à s’en départir sur la course arc-en-ciel. Samedi, il avait pourtant mis toutes les chances de son côté en démarrant très tôt. Le podium semblait dans ses cordes mais une crevaison s’est mise en travers de son chemin. « Quand j’ai crevé, j’ai su que mes chances de victoire venaient de s’envoler, a-t-il commenté depuis Louisville. Si cet incident ne m’était pas arrivé, j’aurais certainement pu lutter pour la victoire jusqu’au bout avec Nys et Vantornout. Mais c’est ainsi, on ne peut rien changer. » Brillant jusqu’à ce malheureux incident de parcours, Francis Mourey n’a pu obtenir qu’une modeste 11ème place aux Etats-Unis.