Amandine Fouquenet sacrée | © Fanny Abiven
Te voilà championne de France élites de cyclo-cross. Quel est ton état d’esprit une semaine après ce sacre ?
Franchement c’est incroyable, j’y allais pour le titre chez les espoirs même si dans un petit coin de ma tête je pensais à celui en élites. De là à le réaliser… C’est formidable !
Comment s’est déroulée ta course ? As-tu senti rapidement que ça allait être une belle journée ?
J’ai pris le meilleur départ et après on s’est rapidement retrouvé à trois devant. Techniquement je n’étais pas la meilleure mais physiquement je pense que oui, car c’était lors des parties difficiles que je revenais sur les filles. Je sentais que j’avais de la force.
En tant que routière, le circuit de Pontchâteau a dû te plaire ?
Tout à fait ! Déjà avec mon entraîneur on disait que c’était plus un circuit de routier, il fallait de la force et c’est effectivement ce qu’il fallait le jour du championnat.
Comment vis-tu les courses sans public ? L’atmosphère est particulier ?
Oh la la ! Les courses sans public c’est vraiment triste, surtout en cyclo-cross car il y a du monde sur tout le bord du circuit habituellement…
Tu viens de réaliser un stage de préparation aux championnats du monde avec l’équipe de France, comment ça s’est passé ?
En effet, je viens de réaliser un stage à Saint Hilaire de Riez en vue des Championnats du Monde à Oosentde, qui se dérouleront dans le sable. Nous avons fait pas mal de technique grâce aux conseils d’Arnaud Jouffroy, ainsi que du travail physique dans le sable. Puis nous avons fini ce stage par une course à Mol samedi.
Amandine Fouquenet Championne de France élites de cyclo-cross | © Elen Rius
Quelles ambitions auras-tu au départ du Championnat du Monde de cyclo-cross ?
A vrai dire, je ne sais pas trop où me situer avec les meilleures espoirs mondiales. Réaliser un top 5 serait vraiment top !
Es-tu pour ou contre la vaccination contre le covid des coureurs pros ?
Je ne sais pas si je peux répondre correctement à cette question car j’ai une certaine phobie des piqures, je tombe dans les pommes…
Il sera ensuite le moment d’enfourcher ton vélo de route avec ton équipe Arkéa Pro Cycling. Comment envisages-tu cette deuxième saison chez les pros ?
Je ne l’aborde pas de la même façon que l’an dernier car 2020 était une première pour moi. Maintenant je sais ce qu’il me manque, même si ce n’est pas tout de suite que je vais pouvoir rivaliser avec les meilleures. Je compte essayer de montrer ce que je peux faire et aider mes coéquipières.
Par Maëlle Grossetête